Le Barça domine la Super Coupe face à un Real Madrid incapable de s'imposer

La défense blanche a encaissé cinq buts, mais elle aurait pu en encaisser davantage 
Los jugadores del FC Barcelona celebran con el trofeo tras ganar la Supercopa de España - PHOTO/REUTERS
Les joueurs du FC Barcelone célèbrent avec le trophée après avoir remporté la Supercoupe d'Espagne - PHOTO/REUTERS

Le premier but de Mbappé a permis au Real Madrid de remporter son deuxième titre de l'année. Le Français était de retour et l'équipe disposait d'un milieu de terrain parfait. Les Blancos semblaient avoir le vent en poupe face à un Barça qui célébrait encore l'aide du gouvernement dans l'affaire Dani Olmo. La crise du Barça allait être terrible, avec le championnat gâché, la défaite en Super Coupe et les fronts extra-sportifs qui mettaient en péril l'avenir du club.

A la 22e minute, Yamal mettait le réveil pour sortir le Real Madrid de sa rêverie et, avant la mi-temps, Balde avait déjà marqué le quatrième but. Le cauchemar a commencé lorsque l'équipe de Flick a trouvé les faiblesses de Los Blancos, qui sont trop nombreuses cette saison.

La première est le banc de touche. Ancelotti s'est montré ouvert aux rotations imposées par un calendrier infernal, mais il y a des décisions inamovibles qui nuisent à son équipe. Asencio avait l'air d'un grand défenseur central, avec des détails à la Sergio Ramos, courageux et audacieux balle au pied. Mais le problème, c'est que Tchouaméni s'est remis de sa blessure et que l'entraîneur a dû lui trouver une place dans le onze de départ pour justifier ses galons. Il n'y avait pas d'autre choix et le Français ne pouvait pas refuser de jouer, même si c'était à un poste qu'il ne maîtrise pas. 

<p>El entrenador del Real Madrid Carlo Ancelotti y Kylian Mbappé lucen abatidos durante la entrega de trofeos tras perder la final de la Supercopa de España - PHOTO/REUTERS </p>
L'entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, et Kylian Mbappé sont déprimés lors de la remise du trophée après la défaite en finale de la Supercoupe d'Espagne - PHOTO/REUTERS 

Une défense à quatre où deux d'entre eux n'ont pas les notions défensives nécessaires (Lucas Vázquez et Tchouaméni) peut sauver certains matches, même si le Français a montré ses lacunes ce jour-là contre Valence, par exemple. Mais quand une équipe travailleuse comme le Barça arrive, un long ballon d'un bout à l'autre du terrain devient une tête de Raphinha parce que Lucas attaque et que Tchouaméni ne contrôle pas son dos. Le Français n'a pas non plus été à son avantage lorsque Lamine l'a affronté sur l'égalisation avec des gestes typiques d'un milieu de terrain qui a beaucoup de mètres et de coéquipiers derrière lui pour couvrir ses erreurs. 

A tout cela, il faut ajouter un Barça plein d'énergie. L'équipe de Flick a inexplicablement décroché de la Liga et s'envole en Europe. Ils disposent d'un milieu de terrain raffiné avec Gavi, Casadó et Pedro, tandis qu'en attaque, Yamal s'impose comme la nouvelle perle du Barça et que Raphinha et Lewandowski ont suivi les consignes de leur nouvel entraîneur et ajoutent plutôt qu'ils ne retranchent. 

<p>Los jugadores del FC Barcelona corren hacia la portería mientras celebran la victoria en la Supercopa de España - REUTERS/ PEDRO NUNES </p>
Les joueurs du FC Barcelone courent vers le but alors qu'ils célèbrent leur victoire en Supercoupe d'Espagne - REUTERS/ PEDRO NUNES 

Il a fallu 52 minutes à Ancelotti pour sortir Tchouaméni de la défense et le placer dans un milieu de terrain qu'il ne contrôle plus comme avant. Ceballos est entré en jeu à la 46e minute, mais Modric, Fran García et Brahim étaient sur le terrain alors que Raphinha avait déjà marqué le cinquième but. L'expulsion de Szczesny pour une faute sur Mbappé, que l'arbitre n'a pas vue en direct, n'a servi à rien.

Pendant que la VAR revoyait le jeu, les joueurs du Barça se regroupaient à l'entrée de la surface pour se préparer à la prochaine demi-heure du siège des Blancs. Le coup franc de Rodrygo était le mirage qui, au Bernabéu, aurait permis au stade d'effectuer un retour historique. Mais Jeddah n'est pas Madrid et, malgré une majorité de Blancs, l'équipe d'Ancelotti n'a pas réussi à blesser Iñaki Peña, qui a réalisé une énorme main dans les dernières minutes pour saper encore plus le moral des Madrilènes.

<p>Los jugadores del Real Madrid lucen abatidos con sus medallas de subcampeón - REUTERS/ PEDRO NUNES </p>
Les joueurs du Real Madrid sont déprimés avec leurs médailles de finaliste - REUTERS/ PEDRO NUNES 

Que se serait-il passé sans le carton rouge de Szczesny ? Un 11 contre 11 avec une demi-heure de plus aurait permis à Ancelotti d'être dans l'avion pour la capitale espagnole, même si Florentino Pérez n'est plus ce qu'il était en matière d'entraîneurs. L'Italien continue et continuera parce qu'il y a un championnat et une Ligue des champions à l'horizon qui seront couronnés par la Coupe du monde des clubs. Il faudra aussi voir sa capacité à mettre des joueurs en place et exiger la signature d'un latéral ou d'un défenseur central si Alaba ne se rétablit pas.

<p>El entrenador del FC Barcelona, ​​Hansi Flick, estrecha la mano del presidente del Real Madrid, Florentino Pérez, después de que el FC Barcelona ganara la final de la Supercopa de España - PHOTO/REUTERS </p>
Les joueurs du Real Madrid sont déprimés avec leurs médailles de finaliste - REUTERS/ PEDRO NUNES 

Le Barça a déjà un titre et cela lui donne beaucoup de moral pour affronter la partie décisive de la saison. Son défi sera de lutter pour le titre de champion contre l'Atlético Madrid, champion d'hiver, et d'aller loin en Ligue des champions avec un hypothétique match contre Liverpool qui opposerait les deux meilleures équipes d'Europe du moment.

La Super Coupe d'Arabie a donné lieu à beaucoup de choses. De la décision du gouvernement avec le Barça, à l'écrasante victoire des Bleus et Blancs sur le Real Madrid en finale, en passant par la domination du football espagnol.