Où est l'erreur ?

Ce que l'on peut observer dans les activités organisées en France ces derniers jours, dans le cadre d'une marche annoncée au départ de France vers la ville marocaine de Kenitra, en passant par l'Espagne, entrecoupée de plusieurs activités, par une association française fidèle aux milices du Front Polisario, autoproclamée « Amis de la République sahraouie », et qui opère sous la supervision des services de renseignement militaires algériens, est qu'un nombre important de militants de partis de gauche soutiennent encore clairement la proposition séparatiste.
La question qui se pose est la suivante : où est l'erreur ?
Est-ce parce que les partis marocains traditionnels considérés comme de gauche sont incapables d'établir des relations avec la gauche européenne dans le cadre de la défense de la question du Sahara marocain ?
Serait-ce parce que le Parlement marocain, avec ses diverses composantes partisanes, n'a pas encore été capable de suivre le rythme des grands succès remportés par la diplomatie marocaine dans la question du Sahara occidental ?
Le discours royal prononcé le vendredi 11 octobre 2024 à l'ouverture de la première session de la quatrième année législative de la onzième législature, au siège du Parlement, devant les membres des deux chambres du Parlement, a souligné le rôle efficace de la diplomatie des partis et parlementaire pour obtenir une plus grande reconnaissance internationale du Sahara marocain.
Le Roi a demandé aux deux chambres du Parlement d'améliorer la coordination et d'adopter une plus grande efficacité dans la sélection des délégations. Cet appel reflète l'intérêt royal pour la qualification des diplomates afin qu'ils puissent représenter efficacement et avec succès le Maroc dans les forums internationaux.
Sa Majesté le Roi a salué à plusieurs reprises l'esprit patriotique des Marocains résidant à l'étranger et leur engagement à défendre les valeurs sacrées de la nation et à contribuer à son développement. Cela est particulièrement évident dans la forte implication de la communauté marocaine à l'étranger dans la défense de la cause nationale, en organisant des manifestations pour dénoncer et condamner les actions de l'association française « Amis de la République Sahraouie », fidèle aux milices du Polisario, ainsi que dénonçant l'implication de certains élus locaux français dans un complot visant à perturber les relations franco-marocaines, notamment après la reconnaissance officielle et explicite par la France du Sahara marocain.
Etayyar Mohamed, président de l'Observatoire national des études stratégiques.
Traduit de l'arabe par : Abdessamad Benyaich