Les États-Unis imposent le respect

El presidente de Estados Unidos, Joe Biden, y la primera dama, Jill Biden, participan en el traslado digno de los tres soldados muertos en un ataque con drones en Jordania por militantes apoyados por Irán en la base aérea de Dover, en Dover, Delaware, el 2 de febrero de 2024. PHOTO/Kyle Mazza/NurPhoto/NurPhoto via AFP
Le président américain Joe Biden et la première dame Jill Biden participent au transfert dans la dignité des trois soldats tués lors d'une attaque de drone en Jordanie par des militants soutenus par l'Iran à la base aérienne de Dover, dans le Delaware, le 2 février 2024 - PHOTO/Kyle Mazza/NurPhoto/NurPhoto via AFP

Les milices pro-iraniennes ont franchi une ligne rouge délicate en attaquant les troupes américaines en Jordanie et en tuant trois soldats américains.  

  1. Instabilité au Moyen-Orient 

La réponse de Washington contre plus de 80 cibles iraniennes en Irak et en Syrie a été énergique, avec l'intention d'imposer le respect dans le cadre délicat d'éviter l'extension du conflit. L'attaque n'a donc pas visé directement des cibles en Iran. L'accent est mis sur l'attaque américaine, alors que la question de savoir ce que font les troupes iraniennes dans ces pays, quelles cibles elles abritent, devrait être soulevée. 

Le soutien américain à Israël dans son opération visant à éliminer le Hamas à Gaza et à liquider les groupes pro-iraniens soutenus par les brigades Al Quds des Gardiens de la révolution iranienne dans des endroits tels que la Cisjordanie, le Liban, la Syrie, le Yémen et l'Irak est essentiel.  

Instabilité au Moyen-Orient 

Le risque d'une escalade des combats s'accroît de jour en jour. Il oscille dans une mer où les parties sont à couteaux tirés, mais sans atteindre un degré direct qui conduirait inévitablement à une guerre ouverte. Les conséquences seraient imprévisibles. Mais il y a un moment où la prudence ne peut être confondue avec la faiblesse et la perte de respect et de crédibilité. C'est le cas des terroristes houthis au Yémen, qui ont gravement porté atteinte au commerce international par leurs attaques dans les eaux proches de la mer Rouge, jusqu'à ce que les États-Unis, le Royaume-Uni et d'autres pays réagissent avec force et détruisent plusieurs installations houthies. L'impasse se poursuit. 

Avec la mort de trois soldats américains en Jordanie, l'Iran cherche à étendre le conflit et à impliquer Washington encore plus directement. Créer le chaos dans la région parce que les terroristes fanatiques ne se soucient pas de mettre en danger la vie de leur peuple, comme nous l'avons vu à Gaza, ce qu'ils veulent, c'est créer une situation qui leur permette de gagner du terrain pour leurs intérêts de pouvoir et d'argent dans les différentes régions. Derrière cela, il y a l'Iran, qui tire les ficelles, et la Russie de Poutine, qui, grâce à des investissements calculés, obtient de précieux avantages, notamment l'usure et la distraction de ses ennemis qui soutiennent les Ukrainiens. 

Il ne faut pas oublier qu'une explosion généralisée de violence au Moyen-Orient aurait un impact direct et fatal sur le prix du pétrole et porterait ainsi un coup sévère aux économies occidentales. C'est le grand atout des ayatollahs et de leurs milices terroristes. 

Dans sa stratégie de contrôle de l'extension du conflit, le président américain Joe Biden a annoncé des sanctions contre quatre colons israéliens pour leurs actions violentes à l'égard de certains Palestiniens en Cisjordanie. Cette décision est peut-être quelque peu solennelle, mais elle constitue un sérieux avertissement pour le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans sa politique à l'égard des Palestiniens.  

Il est clair que la situation créée par les attaques terroristes du Hamas et de ses partisans le 7 octobre contre Israël et la réponse d'autodéfense, dans laquelle la propagande joue un rôle essentiel, est loin d'être simple. La vie de plus de 130 otages israéliens enlevés par le Hamas est en jeu. Leur libération est négociée en échange d'un cessez-le-feu qui peut être mis à profit par le Hamas pour réorganiser ses forces restantes. Le temps semble jouer relativement en leur faveur. L'opération militaire israélienne visant à éliminer le Hamas prend du temps, mais son taux d'attrition est élevé. 

Ce qui doit être clair, c'est que l'Iran et ses milices dans diverses parties de la région ne peuvent pas agir en toute impunité, attaquer Israël, les États-Unis ou qui que ce soit d'autre, ni conditionner le commerce international. Pour préserver la sécurité et la stabilité, des mesures efficaces et opérationnelles doivent être prises pour réduire à néant ces menaces pour tous, y compris pour tous les pays de la région et, surtout, pour les Palestiniens eux-mêmes.