Le Polisario : un danger imminent pour l'Espagne et l'Europe

- De l'aide humanitaire à l'endoctrinement djihadiste
- L'Espagne et l'Europe ne peuvent continuer à ignorer le problème
- Il est temps d'agir : le Polisario doit être déclaré groupe terroriste
Il ne s'agit pas d'un cas isolé, mais d'un maillon supplémentaire dans une chaîne de preuves que les experts en sécurité dénoncent depuis des années. Le Maghreb et l'Europe sont dans le collimateur.
Des rapports des services de renseignement ont révélé des liens directs entre le Polisario et des groupes djihadistes actifs au Sahel. La présence de leaders sahraouis radicalisés, des hommes nés dans les camps de Tindouf, à la tête de cellules terroristes telles que l'ISWAP (État islamique dans la province d'Afrique de l'Ouest) a été documentée. Plus alarmant encore, beaucoup de ces individus parlent parfaitement l'espagnol, ayant passé leur enfance dans le programme « Vacances en paix » en Espagne. Aujourd'hui, grâce à ces connaissances et à leurs connexions, ils peuvent inciter à la violence en Europe.
De l'aide humanitaire à l'endoctrinement djihadiste
« Vacances en paix » a commencé comme une initiative solidaire, permettant à des enfants sahraouis de passer l'été en Espagne. Cependant, tant l'Algérie que le Polisario ont utilisé ce programme à des fins politiques et propagandistes. L'accusation est claire : de nombreux mineurs ont été manipulés et endoctrinés après leur retour dans les camps. Certains ont ensuite rejoint des réseaux terroristes qui menacent aujourd'hui directement l'Espagne et l'Europe.
Mais le problème ne s'arrête pas là. Des militants pro-Polisario ont été condamnés en Espagne pour diffusion de propagande djihadiste et collaboration avec des figures du terrorisme mondial. Le cas d'Adnan Abu Walid Al-Sahrawi, ancien membre du Polisario et chef de l'État islamique au Grand Sahara, abattu en 2021 lors d'une attaque de drones français, est emblématique. Sa carrière terroriste a précisément commencé dans les camps de Tindouf.
L'Espagne et l'Europe ne peuvent continuer à ignorer le problème
L'un des terroristes récemment arrêtés en Espagne entretient des liens étroits avec Khatri Addouh, ambassadeur du Front Polisario en Algérie. Les preuves sont accablantes : le lien entre le Polisario et le terrorisme djihadiste est bien réel. Non seulement ils facilitent l'immigration clandestine, le trafic de drogue et la traite des êtres humains, mais ils exportent également leur violence vers le continent européen.
Les services de renseignement européens ont lancé l'alerte : le risque d'infiltration de combattants via les routes migratoires est très élevé. L'Europe a déjà vu des armes provenant des conflits en Libye, en Syrie et au Mali finir entre les mains de cellules terroristes au sein de l'UE. Le lien avec le Polisario n'est pas une spéculation, c'est un fait avéré.
Il est temps d'agir : le Polisario doit être déclaré groupe terroriste
Les États-Unis et le Royaume-Uni mettent en garde depuis longtemps contre la menace mondiale que représente le Polisario. Des organisations influentes telles que le Hudson Institute ont affirmé que ce groupe n'est pas un mouvement de libération légitime, mais une milice au service d'agendas hostiles. Son inscription sur la liste des groupes terroristes donnerait aux autorités les outils nécessaires pour neutraliser son influence.
Les preuves sont claires : l'Espagne et l'UE ne peuvent continuer à ignorer cette menace. La radicalisation ne s'arrêtera pas d'elle-même. Il est plus urgent que jamais de désigner le Polisario comme organisation terroriste. La sécurité de l'Europe est en jeu.
Article précédemment publié par la Fédération des journalistes du Pérou.