La Fondation Trois Cultures organise la conférence "Santa María la Blanca : mosquée, synagogue et église à Séville"

Cette conférence aura lieu le mardi 11 juin à 18 heures au siège de la Fundación Tres Culturas del Mediterráneo 
  1. À propos de la conférence inaugurale 

L'Association espagnole d'études hébraïques et juives (AEEHJ), en collaboration avec la Fondation Trois Cultures de la Méditerranée, organise la conférence "Santa María la Blanca : mosquée, synagogue et église à Séville", qui sera donnée par M. Óscar Gil Delgado, professeur à l'Université de Séville. 

Cette conférence aura lieu le mardi 11 juin à 18h00 au siège de la Fondation Trois Cultures de la Méditerranée et servira à inaugurer les conférences du XXIe Symposium annuel de l'AEEHJ, qui se tiendra à la Faculté des Sciences Humaines du Campus de l'Université Pablo Olavide de Séville les 12 et 13 juin. 

Le programme du symposium comprend des communications couvrant divers domaines des études hébraïques et juives, de la langue et de la littérature, ainsi que des études historiques et documentaires, à différentes époques et dans différentes disciplines (biblique, rabbinique, médiévale, sépharade...). Pour plus d'informations sur le symposium, veuillez consulter le site web de l'AEEHJ https://aeehj.net/

À propos de la conférence inaugurale 

L'église Santa María la Blanca est située dans le quartier San Bartolomé de Séville, à proximité de la Puerta de la Carne, l'une des portes historiques de la ville. L'église attire peu l'attention de l'extérieur, mais elle possède un intérieur très intense, d'un grand intérêt architectural et plastique, abondamment décoré de plâtres exubérants. 

L'architecture cache un passé fascinant qui remonte à mille ans dans l'histoire de la ville. Les études et les découvertes qui y ont été faites, rassemblées dans la thèse de doctorat du professeur, ont permis de révéler son passé de mosquée jusqu'en 1248, de synagogue principale du quartier juif de Séville jusqu'en 1391, et d'analyser les différentes étapes qui se sont déroulées en tant qu'église jusqu'à aujourd'hui. 

Ces destins sont analysés en association avec les étapes correspondantes de l'art et de l'architecture islamiques, mudéjars et baroques, si répandus à Séville. La conclusion la plus importante de la recherche a consisté à vérifier et à documenter le fait qu'à Santa María la Blanca à Séville coexistent, encore debout, les vestiges et les tissus des temples des trois religions les plus importantes de la culture méditerranéenne.