Netanyahou prédit une prise d'otages avec le Hamas dans peu de temps

Le Premier ministre israélien a exprimé son espoir d'une cessation prochaine des hostilités dans la bande de Gaza 
El primer ministro israelí, Benjamin Netanyahu, en el Capitolio de EE.UU. en Washington - REUTERS/CRAIG HUDSON
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au Capitole à Washington - REUTERS/CRAIG HUDSON

Benjamin Netanyahu, le premier ministre israélien, s'est montré optimiste quant à la conclusion prochaine d'une prise d'otages avec le Hamas et à l'instauration d'une trêve dans la bande de Gaza.

Le premier ministre israélien a indiqué que « dans les jours qui viennent », une date sera fixée pour une prise d'otages qui pourrait conduire à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, après la guerre qui a éclaté à la suite des terribles attaques du groupe extrémiste palestinien Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre 2023.

Netanyahu a exprimé son espoir qu'un accord soit conclu dans quelques jours pour libérer davantage d'otages israéliens détenus par le Hamas, l'une des conditions posées par Israël comme indispensables pour mettre fin à la guerre, ainsi que la cessation des activités du groupe extrémiste palestinien et la création de certaines zones dans la bande de Gaza pour établir une « ville humanitaire ». Comme l'a indiqué le ministre de la Défense, Israel Katz, l'objectif est de créer une « ville humanitaire » sur les ruines de la ville de Rafah afin d'accueillir dans un premier temps environ 600 000 Palestiniens, puis à terme l'ensemble de la population de la bande de Gaza, soit 2,1 millions de personnes. 

« J'espère que dix autres otages vivants seront libérés des griffes du Hamas dans les prochains jours dans le cadre du cessez-le-feu négocié », a déclaré Netanyahu dans une interview accordée à la chaîne américaine Newsmax.

Manifestantes sostienen una pancarta que dice "La historia la hace el pueblo" durante una protesta contra el gobierno israelí y el primer ministro israelí, Benjamin Netanyahu, y exigen la liberación de todos los rehenes de Gaza, cerca de la residencia del primer ministro Netanyahu en Jerusalén, el 21 de marzo de 2025 - REUTERS/ RONEN ZVULUN
Des manifestants tiennent une banderole sur laquelle on peut lire « L'histoire est faite par le peuple » lors d'une manifestation contre le gouvernement israélien et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, et demandent la libération de tous les otages de Gaza, près de la résidence du Premier ministre Netanyahu à Jérusalem le 21 mars 2025 - REUTERS/ RONEN ZVULUN

« Cela a été un véritable enfer pour les 255 otages détenus par les terroristes du Hamas depuis le 7 octobre 2023 », a ajouté Netanyahu, qui a récemment rencontré le président américain Donald Trump pour aborder, entre autres, cette question épineuse de la guerre à Gaza. En effet, plusieurs analystes ont souligné que la pression politique exercée par Trump sur Netanyahu avait rapproché la possibilité d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, élément essentiel pour libérer les otages. Après le sommet à la Maison Blanche, le Premier ministre israélien a accepté de retirer ses troupes d'une zone de Gaza et a approuvé la reprise de la distribution de l'aide humanitaire par l'ONU, un point très important compte tenu des grandes difficultés que traverse la population gazaouie. 

Le Premier ministre israélien a ajouté : « Il nous reste 50 otages ; 20 d'entre eux sont définitivement en vie et environ 30 sont morts, et je veux les sauver tous. Nous avons maintenant un accord qui devrait permettre de libérer la moitié des vivants et l'autre moitié des morts, ce qui nous laissera 10 otages vivants et environ 12 morts. Mais je les sauverai aussi. J'espère que nous pourrons mener à bien cette opération dans quelques jours ». 

Les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza se poursuivent sous la médiation du Qatar, des États-Unis et de l'Égypte à Doha. Israël et le Hamas mènent des négociations indirectes dans la capitale qatarienne afin de parvenir à un accord de cessez-le-feu temporaire en échange de la libération des otages.

<p>Protestas exigiendo el fin de la guerra, coreando eslóganes contra Hamás, en Beit Lahiya, norte de la Franja de Gaza, 25 de marzo de 2025 - PHOTO/REUTERS </p>
Des manifestants demandent la fin de la guerre et scandent des slogans contre le Hamas, à Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza, le 25 mars 2025 - PHOTO/REUTERS

Le Premier ministre israélien a fixé un délai de 60 jours pour parvenir à un accord. « Nous parviendrons probablement à un cessez-le-feu de 60 jours. Nous retirerons le premier contingent, puis nous utiliserons ces 60 jours pour tenter de négocier la fin de cette situation. Celle-ci pourrait prendre fin demain, voire aujourd'hui, si le Hamas dépose les armes ». 

À l'horizon se profilent également les célèbres accords d'Abraham, conclus en septembre 2020 sous l'égide du premier gouvernement américain de Donald Trump, par lesquels plusieurs pays arabes tels que les Émirats, Bahreïn, le Soudan ou le Maroc ont établi des relations diplomatiques avec Israël afin de pacifier le Moyen-Orient et de promouvoir le développement de la région. L'État israélien continue de croire en cette dynamique, comme l'a réaffirmé Benjamin Netanyahu, qui a déclaré que « nous parviendrons bientôt à la paix avec nos voisins arabes », en référence à l'adhésion des pays arabes aux accords d'Abraham. En effet, Gideon Saar, ministre israélien des Affaires étrangères, a récemment fait part de son intention d'élargir la liste des nations signataires des accords d'Abraham afin de continuer à favoriser une situation plus stable au Moyen-Orient, avec des pays comme la Syrie et le Liban.