Les barrages marocains atteignent 32,22% de leur capacité
L'action du gouvernement marocain contre la crise de l'eau générée par le changement climatique est un succès. Soutenus par les récentes pluies qui se sont abattues sur le pays, les barrages des régions orientales ont atteint des taux jamais vus depuis 2019.
Les sécheresses sont les principales responsables du problème. Au Maroc, l'eau est une denrée précieuse et le fait qu'en 2020, 2021 et 2022, il n'y ait pas eu plus de 200 mm de précipitations par an a laissé les bassins des barrages à moins de 25 % de leur capacité.
Le gouvernement marocain doit gérer efficacement ses ressources en eau en raison des graves pénuries d'eau. Chacune des Agences de Bassins Hydrauliques (ABH) supervise l'un des dix bassins fluviaux disséminés dans le pays. Chaque bassin dispose également d'un plan unique (PDAIRE) qui indique comment le gérer pour en tirer le meilleur parti.
Selon le département chargé de la gestion du barrage de Malouya, la capacité du réservoir a atteint 32,22 %. Le département a indiqué que le volume d'eau actuel atteignait 260,5 millions de mètres cubes, notant que les récentes pluies ont amélioré la situation des barrages dans l'est du pays. Les principales villes bénéficiaires seront Oujda, Nador et Kenitra.
En outre, l'institution a indiqué que le taux de remplissage du barrage Mohamed V a atteint 63%, soit 104 millions de mètres cubes, sur une capacité totale de 165 millions, et que le stock du barrage Wad Za a atteint 96 millions de mètres cubes sur un total de 226 millions, ce qui équivaut à un taux de 42%.
Les stocks du barrage Meshreh Hammadi sont de l'ordre de 3,82 millions de mètres cubes sur une capacité totale de 4,67 millions avec un taux de remplissage allant jusqu'à 70 %, tandis qu'ils s'élèvent à 7,635 millions pour le barrage Tamalot (17 %) sur un total de 46 millions. Avec une réserve de 2,8 millions de mètres cubes, le barrage Angel est à 22 %. Par ailleurs, le volume d'injection actuel du barrage Hassan II a atteint 47,053 millions de mètres cubes, soit un taux de remplissage de 13 %.
D'autre part, le ministère de l'Équipement et de l'Eau a expliqué que les pluies qui sont tombées à l'est du territoire national samedi et dimanche derniers ont contribué à la récupération, notamment en ce qui concerne les barrages du bassin de la Malouya. Cela permettra à l'eau de s'accumuler et d'assurer un bon démarrage de la saison agricole.
Le ministère a déclaré que "malgré l'arrivée de l'eau de charge aux injections des barrages, et le dragage subséquent de la poussière et des sédiments qui peuvent causer une turbidité élevée de l'eau, cela n'affectera pas l'état de l'approvisionnement en eau potable des territoires touchés pour le moment."
Il a souligné que le Département du Bassin de la Malouya, l'Office National de l'Electricité et de l'Eau Potable, l'Agence Indépendante de Distribution de l'Eau et de l'Electricité, l'Office Régional d'Investissement Agricole de la Malouya et les autorités locales ont surveillé la qualité de l'eau afin d'assurer la disponibilité de l'eau d'irrigation et de l'eau potable pour la population des régions de l'Est.
