La Bourse de Casablanca et la BCM marquent une nouvelle étape dans la coopération entre Rabat et Nouakchott
- Coopération stratégique Sud-Sud pour le marché boursier régional
- Vers une nouvelle étape entre Rabat et Nouakchott
Le Maroc et la Mauritanie ont consolidé leurs relations bilatérales en signant un protocole d'accord de coopération entre la Bourse de Casablanca et la Banque centrale mauritanienne (BCM) en vue de créer la Bourse de Nouakchott.
Il s'agit d'un projet stratégique qui vise à moderniser le marché financier mauritanien, à renforcer les capacités locales et à promouvoir la coopération économique régionale.
Cette initiative, fruit de la volonté commune du roi Mohammed VI et du président Mohamed Ould El-Ghazouani,représente une étape importante dans la mise en place de la future Bourse de Nouakchott et vise à renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays et l'engagement des deux institutions en faveur du développement des marchés boursiers régionaux.
Coopération stratégique Sud-Sud pour le marché boursier régional
Le protocole, signé ce jeudi 17 avril par Mohamed-Lemine Dhehby, gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie, et Tarik Senhaji, directeur général de la Bourse de Casablanca, en présence de Hamid Chabar, ambassadeur du Royaume du Maroc en Mauritanie, s'inscrit dans le cadre de la stratégie de la Mauritanie pour dynamiser son économie.
La coopération stratégique entre le Maroc et la Mauritanie vise à créer un marché boursier moderne, connecté et conforme aux normes internationales, destiné à soutenir les entreprises locales, à encourager l'épargne nationale et à intégrer le pays dans le système financier mondial, ainsi qu'à diversifier ses sources de financement et à attirer les investissements étrangers.
Forte d'un siècle d'expérience, la Bourse de Casablanca s'engage à fournir un soutien technique, opérationnel et stratégique pour accompagner la mise en œuvre du projet mauritanien. Les objectifs comprennent le développement d'un marché boursier inclusif et le renforcement des capacités locales à travers des programmes de formation.
À cet égard, la promotion de la coopération Sud-Sud et l'échange de bonnes pratiques font partie des priorités du projet bilatéral qui unit les deux pays pour leur bien commun.
Tarik Senhaji a rappelé dans ce contexte qu'« une bourse va au-delà du simple rôle d'instrument de financement, car elle représente également une infrastructure de confiance et un facteur de transformation économique », exprimant la fierté du Maroc d'accompagner la Mauritanie et la Banque centrale dans cette étape historique pour le pays voisin.
Pour sa part, Dhehby a souligné que « l'accord signé avec le Maroc constitue une étape décisive dans l'ambition de doter la Mauritanie d'un marché financier moderne, transparent et inclusif ».
Le gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie a particulièrement insisté sur l'importance de cette coopération stratégique pour construire un écosystème financier solide, capable de canaliser l'épargne nationale vers l'investissement productif et d'attirer les capitaux internationaux, et ainsi positionner la Mauritanie comme un acteur crédible sur la scène financière régionale.
Les deux parties ont affirmé que « la signature de l'accord de coopération reflète la détermination des deux institutions à poursuivre une collaboration fructueuse et leur engagement commun en faveur d'un avenir économique prospère et durable en Mauritanie et dans la région ».
Vers une nouvelle étape entre Rabat et Nouakchott
Le protocole d'accord signé par le Maroc et la Mauritanie, en particulier entre la Bourse de Casablanca et la Banque centrale mauritanienne (BCM), constitue non seulement une coopération à fort potentiel pour la région, mais symbolise également le lancement d'une nouvelle étape dans le rapprochement entre Rabat et Nouakchott, fondé sur une coopération financière bien structurée et durable.
Les ambitions de cette nouvelle phase de coopération stratégique reposent sur trois piliers principaux :
- La création d'un marché boursier inclusif et moderne en Mauritanie.
- Le développement des compétences locales à travers des programmes de formation et de renforcement des capacités.
- La promotion active de la coopération Sud-Sud, fondée sur l'échange d'expériences et le partage des bonnes pratiques.
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Mohamed-Lemine Dhehby, gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie, et Tarik Senhaji, directeur général de la Bourse de Casablanca.
Afin de réaliser ces objectifs, la Bourse de Casablanca s'engage à apporter son expertise technique, opérationnelle et stratégique pour accompagner la Mauritanie dans la mise en place d'un marché boursier conforme aux normes internationales.
La première étape consistera à développer une infrastructure financière capable d'attirer les capitaux, de mobiliser l'épargne nationale et de soutenir la croissance des entreprises locales.
La Bourse du Royaume Alaouite fournira à la partie mauritanienne un accompagnement technique et stratégique qui portera notamment sur l'architecture du marché, les systèmes de cotation, la réglementation et les mécanismes de surveillance.
Grâce à ce soutien, l'institution marocaine contribue non seulement à la structuration du marché mauritanien, mais aussi au renforcement de l'intégration économique régionale.
Mohamed-Lemine Dhehby, gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie, a salué la coopération avec une institution de référence telle que la Bourse de Casablanca, la qualifiant d'« institution capable de canaliser l'épargne vers des investissements productifs et durables ».
M. Dhehby a également précisé que « ce projet vise à jeter les bases d'un écosystème financier solide et transparent, afin de positionner la Mauritanie comme un acteur crédible sur la scène financière régionale ».
De son côté, le directeur général de la Bourse de Casablanca, Tarik Senhaji, a insisté sur le rôle que joue la bourse centrale dans l'accélération des transformations économiques et l'instauration d'un climat de confiance.
Au-delà de la structuration des marchés financiers africains, cette coopération stratégique pour le marché boursier régional traduit la volonté affichée par les deux pays de créer des ponts entre les économies du continent.
