China Energy Construction va construire le tronçon 9 de la ligne à grande vitesse Kénitra-Marrakech

La société chinoise investira plus de 2,4 milliards de dirhams dans la construction d'un des tronçons de la ligne qui reliera les villes marocaines de Tanger, Kénitra, Rabat, Casablanca, Marrakech et Agadir
Tren de Alta Velocidad (TGD) de la compañía ONCF en la estación de Tánger, Marruecos - PHOTO/ATALAYAR
Train à grande vitesse (TGD) de l'ONCF à la gare de Tanger, Maroc - PHOTO/ATALAYAR
  1. 8 tronçons en appel d'offres
  2. Réduire l'empreinte carbone

China Energy Construction (CEEC), une entreprise du géant asiatique, a remporté l'appel d'offres de l'Office national des chemins de fer marocain (ONCF) pour les travaux de génie civil du tronçon 9 de la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV). Avec un investissement de 2,4 milliards de dirhams, l'entreprise asiatique sera chargée des travaux du dernier tronçon mis en adjudication par l'ONCF. 

La réalisation du projet de LGV Kénitra-Marrakech représente un important levier de développement économique pour le Maroc, en stimulant l'emploi local et en renforçant les capacités technologiques nationales. 

Le Maroc est un pionnier en Afrique dans la construction de lignes ferroviaires à grande vitesse. Avec l'achèvement des travaux, dont la durée est estimée à 33 mois par le CEEC, le pays disposera de plus de 430 kilomètres de nouvelles lignes à grande vitesse, conçues pour permettre aux trains de circuler à une vitesse de 320 km/h. 

Le développement de la ligne fait partie de la stratégie nationale visant à relier les principaux ports, aéroports et villes du pays, avec un investissement de 370 milliards de dirhams depuis son inauguration en 2018. La longueur du réseau à grande vitesse devrait atteindre 1 300 kilomètres d'ici 2040.

Estación de tren de Marrakech, Marruecos - <a  data-cke-saved-href="https://depositphotos.com/es/?/" href="https://depositphotos.com/es/?/">Depositphotos</a>
Gare de Marrakech, Maroc - Depositphotos

8 tronçons en appel d'offres

D'une longueur totale de plus de 430 kilomètres, l'Office national des chemins de fer a divisé les travaux en 9 tronçons de 51 à 67 km. Sur ces 9 tronçons, 8 ont été attribués à ce jour : 4 à des entreprises chinoises, 3 à des entreprises marocaines et 1 à une entreprise française. 

« La présence de CEEC marquera l'entrée officielle du groupe Gezhouba, l'un des plus importants du pays, dans le domaine de la construction de lignes ferroviaires à grande vitesse à l'étranger », a déclaré l'entreprise dans un communiqué officiel.

« Cette ligne renforcera la connectivité entre les principales villes du Maroc et jouera un rôle central dans le développement économique du pays. Elle constituera également un atout majeur pour l'organisation de la Coupe du monde 2030, coorganisée par le Maroc », a ajouté l'entreprise.

PHOTO/ATALAYAR
Passagers à la gare de Tanger, Maroc - PHOTO/ATALAYAR

Réduire l'empreinte carbone

Comme le rapporte Atalayar, le projet de ligne à grande vitesse entre Kénitra et Marrakech vise également à avoir le moins d'impact possible sur l'environnement, en réduisant au maximum l'empreinte carbone dans le secteur du transport. Tout cela grâce à l'application de technologies avancées et respectueuses de l'environnement. 

Cet appel d'offres s'inscrit dans la stratégie de développement international prioritaire du groupe Gezhouba et de China Energy Construction, qui vise à accélérer la mise en œuvre du projet et à transformer cette initiative en un modèle phare de la coopération sino-marocaine.

Covec est la quatrième entreprise chinoise à rejoindre le projet, avec CRCC, China Railway Engineering et Shandong Hi-Speed Engineering-Construction. L'entrée du groupe Gezhouba montre l'importance des capitaux chinois dans la construction. ​