Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a annoncé dans un communiqué l'approbation du prêt de 1,3 milliard de dollars du Fonds de résilience et de durabilité pour le Maroc.
Cette assistance vise à aider le Royaume à relever les défis liés au climat tels que la sécheresse, un problème majeur pour le Maroc. Ce fonds servira à renforcer les mesures promues par le gouvernement pour faire face à ce défi majeur, qui affecte différents secteurs, en particulier l'agriculture.
En outre, comme le souligne l'institution dans le communiqué, ce financement sur 18 mois permettra également aux autorités marocaines de renforcer la préparation aux catastrophes naturelles, de profiter des opportunités de la décarbonisation et de promouvoir le développement durable.
Le FMI a annoncé sa décision d'accorder ce prêt au Maroc le 15 septembre, quelques jours après le tremblement de terre dévastateur qui a frappé ce pays d'Afrique du Nord, affectant particulièrement la région d'Al Haouz. Ce tremblement de terre, le plus fort depuis 120 ans, a fait plus de 2 900 morts et plus de 5 500 blessés.
La directrice du FMI, Kristalina Georgieva, a annoncé la nouvelle lors d'une interview accordée à Reuters, précisant que le prêt est destiné à contribuer aux efforts de résilience du Maroc pour faire face aux défis liés au climat.
Cette aide intervient également peu de temps avant que le FMI et la Banque mondiale ne tiennent leurs réunions annuelles à Marrakech, malgré le tremblement de terre. Comme l'a fait remarquer Julie Kozack, porte-parole du FMI, l'événement, qui se tiendra du 9 au 15 octobre, servira de "pont pour rassembler les gens du monde entier". Elle a également souligné que la réunion contribuera à renforcer le Maroc et son peuple au lendemain du tremblement de terre dévastateur.
Quelques semaines après la catastrophe, le FMI, la Banque mondiale et le ministère marocain de l'économie et des finances ont confirmé dans un communiqué commun que les réunions se tiendraient comme prévu dans la ville marocaine.
Les institutions ont pris cette décision après une évaluation complète de la capacité de Marrakech à accueillir les réunions. À cet égard, deux aspects ont été pris en compte : le fait que l'événement ne devrait pas entraver les efforts vitaux d'aide et de reconstruction, et la possibilité d'assurer la sécurité des participants.
La tenue de ces réunions est particulièrement positive pour le Maroc, car elle donnera l'occasion à la communauté internationale de soutenir le pays. Elle sera également bénéfique pour le secteur hôtelier, une industrie clé de l'économie marocaine qui a encore du mal à se remettre complètement de la pandémie et des effets du tremblement de terre.
