La Chambre de commerce et de navigation en Espagne célèbre le dixième anniversaire de la nation espagnole en tant qu'acteur économique majeur du royaume alaouite

Marruecos: impulso económico y desarrollo sociolaboral, objetivos para el período 2023-2026

photo_camera PHOTO/ATALAYAR/GUILLERMO LÓPEZ - IMEX

Dans le cadre de la Semaine de l'Internationalisation IMEX, la Chambre de commerce espagnole à Casablanca a présenté les différentes formes légales d'établissement au Maroc, ainsi que le système fiscal auquel sont soumises les entreprises marocaines et une brève introduction aux questions de travail sur les contrats de travail pour les employés marocains et étrangers. L'événement s'est déroulé en présence de M. Alejandro Gabriel Toral Gutiérrez, membre du Conseil d'administration de la Chambre espagnole de commerce, d'industrie et de navigation à Casablanca, et de Mme Fatima-Zahra Naciri, avocate de Fidupartner Maroc. La Chambre organise plus de 50 activités par an de nature diverse, telles que des séminaires, des débats, etc., auxquelles participent plus de 1 500 entrepreneurs, ce qui démontre sa pertinence.  

Lancer un projet au Maroc devient chaque année plus facile et plus rentable. 60 entreprises ont formé des délégations organisées dans le cadre de la mission en Espagne. Fidupartner a participé à des foires et expositions au Maroc, où elle a accueilli plus de 800 visiteurs intéressés par le développement de leurs affaires avec l'Espagne, ce qui a donné lieu à plus de 500 réunions. Ils organisent un tournoi de golf annuel et coordonnent également un studio de gala pendant le mois sacré du Ramadan. Par conséquent, son développement et sa dynamique de croissance sont pertinents. Ses objectifs pour 2023 sont très ambitieux. La Chambre a ouvert une succursale à Agadir en 2019 et ouvrira bientôt de nouvelles succursales à Rabat, Kenitra, Meknès et Fès. 

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La Chambre dispose de commissions sectorielles qui se réunissent régulièrement. La Chambre organise plus de 50 activités par an de différents types, séminaires, débats, etc. Les deux États participent également à la création de la Commission du tourisme et de l'hôtellerie, prévue pour le 28 février. La Chambre a modifié ses statuts et ouvert l'accès au conseil d'administration à des hommes d'affaires non espagnols. Pour l'année en cours 2023, elle prévoit d'organiser plus de 100 événements, soit une moyenne de 5 activités par mois. D'autre part, le Forum économique Maroc-Espagne, qui s'est tenu à Rabat, est le début d'un chemin de partenariat entre les deux pays, comme l'a souligné la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). 

La réunion a constitué un nouveau pas vers un partenariat économique entre l'Espagne et le Maroc, comme l'exige notre voisinage, ont déclaré la Confédération espagnole des organisations patronales (CEOE) et le Conseil économique Maroc Espagne (CEMAES) lors de ce forum. Les liens entre les deux pays ont également été soulignés, qui sont solides et résilients, considérant que l'Espagne est le premier partenaire commercial du Maroc depuis plus de 10 ans, avec des échanges commerciaux approchant les 17 milliards d'euros en 2021 malgré une situation économique hésitante, bien qu'en constante augmentation, avec des taux de croissance annuels à deux chiffres. Pour sa part, le CEOE a indiqué que le Forum économique est une grande opportunité pour la coopération entre les deux pays, notant que l'économie marocaine a un potentiel important, principalement en raison de la stabilité politique. 

A l'ordre du jour du forum, la première question portait sur la manière dont les entreprises marocaines et espagnoles peuvent profiter ensemble des opportunités présentées par la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales et la seconde sur le thème après la transition énergétique, l'environnement et l'économie circulaire. En ce qui concerne la réunion de haut niveau qui s'est tenue les 1er et 2 février, la véritable importance pour les deux nations réside dans le symbolisme. Le président Pedro Sánchez a souligné le fait que l'Espagne est désormais le troisième investisseur du Maroc. Cela a un impact direct sur l'emploi. Cette réalité, a-t-il dit, est visible dans des secteurs tels que le textile, l'agriculture et l'industrie automobile, où plus de 20 000 emplois directs ont été créés. Dans ce sens, il y a aujourd'hui 674 sociétés espagnoles avec au moins 10% de capital marocain et 529 sociétés marocaines, qui sont des filiales de sociétés espagnoles. 

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Cette forte présence commerciale a été favorisée par l'ouverture de l'économie marocaine sur le monde extérieur. A cet égard, le Président du gouvernement a rappelé l'importance de l'Accord de libre-échange continental africain, signé par la plupart des pays de la région. Grâce à cet accord, le Maroc peut jouer un rôle clé pour les entreprises espagnoles en tant que plateforme d'entrée en Afrique sub-saharienne. Le Maroc est aujourd'hui présenté comme le pont pour accéder à cette région.  Le système marocain s'inspire du système français. Les formes d'établissement les plus courantes au Maroc sont les sociétés anonymes, les sociétés par actions simplifiées, les sociétés à responsabilité limitée ou les succursales ou établissements permanents, ce dont il faut tenir compte.  

En matière de fiscalité au Maroc, il existe cinq impôts principaux : l'impôt sur les sociétés, l'impôt sur les dividendes, la TVA, la taxe professionnelle et la taxe sur la prestation de services étrangers. S'il y a une chose dans laquelle le pays d'Afrique du Nord peut exceller, c'est bien la gestion du gouvernement. Tous les impôts, sans exception grâce à la nouvelle loi sur les changements votée en 2023, seront progressivement réduits. De cette façon, l'investissement et l'expansion du capital dans le royaume alaouite augmenteront de façon exponentielle. Par exemple, la TVA sera réduite de moitié pour les entreprises dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur à 100 millions de dirhams ; ou encore la taxe professionnelle, qui exonérera la valeur des loyers ou des biens, les investissements en biens et les exportations. Sur le plan du travail, l'emploi et l'investissement seront davantage encouragés pour les Marocains résidant à l'étranger (MRE) et les conditions seront améliorées en termes d'indemnisation en cas de rupture du contrat de travail. 

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