Le Maroc fait partie des 72 pays qui ont satisfait aux critères de transparence fiscale du département d'État américain

Le Maroc : un modèle de transparence fiscale

PHOTO/AFP - The flags of the United States and Morocco next to a map of Morocco authorised by the US State Department
PHOTO/AFP - Les drapeaux des États-Unis et du Maroc à côté d'une carte du Maroc autorisée par le département d'État américain

Le rapport annuel du Département d'Etat américain sur la transparence fiscale a été récemment publié. Dans ce rapport, le Maroc a été déclaré comme faisant partie des pays qui remplissent les critères nécessaires.

Le document, publié à Washington, indique que 72 pays sur 141 ont respecté ces normes minimales au cours de l'année 2022, période couverte par le rapport.

Selon le département d'État américain, 69 pays ne remplissaient pas les critères minimaux.

AFP/MANDEL NGAN - Capitolio de Estados Unidos en Washington, DC
AFP/MANDEL NGAN - Capitole des États-Unis à Washington, DC

Le rapport se fonde sur une évaluation de deux aspects différents : d'une part, le degré de transparence des procédures de conclusion d'accords publics et d'octroi de licences pour l'exploitation des ressources naturelles et, d'autre part, la mesure dans laquelle les documents financiers sont considérés comme exhaustifs et fiables.

Comme le mentionne Rue20, la transparence financière est un élément essentiel pour la gestion efficace des finances publiques et contribue à accroître la confiance dans le marché et à soutenir la durabilité économique.

Le document définit également la transparence fiscale comme un "élément essentiel d'une gestion efficace des finances publiques", expliquant qu'elle "informe les citoyens sur la manière dont le gouvernement et les recettes fiscales sont dépensés", permettant ainsi aux civils de demander des comptes aux gouvernements.

PHOTO/ARCHIVO - Marruecos destaca por su transparencia fiscal
PHOTO/FILE - Le Maroc se distingue par sa transparence fiscale

Ce faisant, le gouvernement américain vise à identifier les lacunes et à encourager les changements nécessaires dans les pratiques fiscales des pays. Il propose également des recommandations sur les mesures à court et à long terme que les gouvernements peuvent prendre pour améliorer leur transparence.

Le rapport note que l'évaluation ne traite pas spécifiquement de la corruption, expliquant que le respect des exigences minimales de transparence fiscale ne signifie pas nécessairement l'absence de corruption dans ce pays.

PHOTO/ARCHIVO - El presidente de Estados Unidos, Joe Biden
PHOTO/FILE - Le président américain Joe Biden

L'inclusion du Maroc parmi les pays qui répondent aux exigences minimales reflète ses efforts continus pour promouvoir la transparence dans ses pratiques fiscales ; il a démontré son engagement à rendre publics les documents budgétaires clés dans un délai raisonnable.

Ces documents fournissent des informations détaillées sur les dépenses, les recettes et les allocations budgétaires aux différents ministères.

En outre, comme le rapporte Morocco World News, le Maroc a suivi un processus transparent pour l'attribution des marchés publics liés à l'extraction des ressources naturelles, y compris dans les secteurs de l'énergie et de l'exploitation minière. 

PHOTO/ARCHIVO - Mohamed VI, rey de Marruecos
PHOTO/FILE - Mohammed VI, roi du Maroc

En veillant à ce que les critères et les procédures d'attribution de ces contrats soient accessibles au public et codifiés dans la loi, le Maroc a renforcé sa responsabilité et promu l'équité dans l'allocation des ressources.

Cela reflète l'engagement du gouvernement marocain en faveur de la bonne gouvernance et d'une gestion financière responsable et donne des assurances aux citoyens, aux investisseurs et aux partenaires internationaux, renforçant ainsi la crédibilité du pays en tant que nation fiable et responsable.