Le Maroc soutient l'accord de licence entre Chariot et Energean pour l'exploitation du gaz
Le Maroc continue de progresser sur le marché de l'exploration du gaz offshore afin de développer cette importante industrie énergétique.
Dans ce sens, un nouveau pas a été franchi avec l'accord entre les sociétés britanniques Chariot Energy et Energean PLC sur la participation dans les licences offshore Lixus et Rissana.
Un plan de partenariat entre les deux sociétés a été mis en place depuis le mois de décembre et se concrétise aujourd'hui.
Grâce à cet accord, Energean obtiendra une participation de 45 % dans les licences d'exploration et de production d'hydrocarbures en mer de Lixus et de Rissana, au large de la côte marocaine. Le tout avec l'approbation et le soutien de l'État marocain. Dans le cadre de l'accord, Energean assurera l'exploitation des deux licences, tandis que Chariot conservera une participation de 30 et 37,5 % dans Lixus et Rissana, respectivement. L'Office national des hydrocarbures et des mines du Maroc (ONHYM) conservera une participation de 25 % dans chaque zone d'exploitation.
Adonis Pouroulis, PDG de Chariot, s'est félicité de l'accord : "Nous avons obtenu toutes les autorisations marocaines nécessaires à la réalisation de l'accord", a-t-il déclaré. "Cela signifie qu'Energean est désormais l'opérateur des blocs offshore Lixus et Rissana", a-t-il déclaré, tel que rapporté par Morocco World News.
Pouroulis s'est également félicité du fait que la société a obtenu une injection de 10 millions de dollars dans le cadre de l'accord, et a annoncé que Chariot a également signé un contrat de plate-forme avec le groupe Stena.
"Il s'agit d'une plate-forme Stena Forth et nous devrions forer au cours du troisième trimestre de cette année. C'est très excitant. Ce qui est également très important, c'est que nous avons l'option de forer un deuxième puits, ce qui montre un réel engagement du partenariat à développer le champ gazier de Lixus et d'Anchois", a ajouté le responsable de Chariot, une société énergétique qui a une activité intense en Afrique.
La ministre marocaine de l'Énergie, Leila Benali, a fait l'éloge de ce partenariat et a déclaré que le pays accueillait Energean dans les deux licences comme des investissements importants qui contribueraient à tirer profit des ressources du pays. De son côté, Amina Benkhadra, directrice générale de l'ONHYM, a également salué le partenariat et souligné son rôle dans le financement et l'avancement du projet.
Le Maroc et son engagement énergétique
Le royaume marocain n'a pas perdu de vue le développement de son industrie énergétique. Depuis des années, le pays est plongé dans un plan de développement industriel couvrant tous les secteurs, sous la direction du roi Mohammed VI, qui s'est engagé à développer l'État dans tous les secteurs depuis son accession au trône en 1999. Le plan de développement industriel a été élaboré et le secteur de l'énergie y est logiquement inclus. Un plan d'investissement est également prévu pour encourager les flux de capitaux nationaux et internationaux par le biais de la nouvelle charte d'investissement, qui encourage l'investissement de capitaux dans le pays nord-africain.
Le Maroc continue de développer son secteur du gaz naturel et du pétrole, grâce à la découverte, ces dernières années, de plusieurs projets d'exploration et d'exploitation du pétrole et du gaz qui ont pris forme avec la participation de grandes entreprises internationales telles que Chariot et Energean, une entreprise basée au Royaume-Uni qui est également très présente en Israël, lequel est en train d'établir des liens diplomatiques et économiques profonds avec le Maroc dans le sillage des accords d'Abraham, par lesquels plusieurs pays arabes ont établi des liens politiques avec l'État israélien en vue de développer la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du nord en encourageant la paix.
Le Maroc est très intéressé par l'utilisation du gaz naturel dans son mix énergétique pour remplacer d'autres sources d'énergie comme le pétrole, optant ainsi pour des énergies à moindre impact environnemental. Il s'est également engagé à faire des énergies renouvelables un avenir national, l'objectif étant qu'en 2030, 52 % de l'énergie du pays provienne de sources renouvelables.
