Le tissu économique de Casablanca-Settat sera consolidé avec quatre nouvelles zones industrielles
Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de développement régional Casablanca-Settat 2022-2027, qui vise à améliorer l'offre territoriale de la région, à attirer des investissements à valeur ajoutée et à générer des emplois durables, le Maroc s'engage dans la création de zones industrielles locales.
Accord-cadre
La convention-cadre paraphée regroupe les principaux partenaires du paysage économique de la région : le Conseil de la région de Casablanca-Settat, le ministère de l'Industrie et du Commerce, le ministère de l'Économie et des Finances et la wilaya de la région de Casablanca-Settat.
L'objectif principal est de développer des zones industrielles dans la région de Casablanca-Settat afin d'améliorer la logistique et de consolider l'attractivité de la région en tant que destination pour les investissements étrangers et espace durable pour l'économie nationale, conformément au Plan de développement régional 2022-2027.
Signée par le ministre de l'industrie et du commerce, Ryad Mezzour, le wali de la région de Casablanca-Settat, gouverneur de la préfecture de Casablanca, Mohammed Mhidia, et le président du conseil de la région de Casablanca-Settat, Abdellatif Maâzouz, la convention vise à améliorer l'offre territoriale de la région, à attirer des investissements à valeur ajoutée et à créer des emplois stables.
Quatre zones industrielles
Les quatre zones industrielles sont respectivement la zone industrielle de Laghdira dans la province d'El Jadida (257 ha), la zone industrielle de Had Soualem dans la province de Berrechid (78 ha), la zone industrielle de Fiaset dans la ville de Settat (52 ha) et la zone d'activité de proximité d'Arrachad dans la province de Médiouna (4 ha).
Ryad Mezzour a indiqué que "cette convention-cadre vise à renforcer l'infrastructure dédiée à l'investissement dans le secteur industriel, contribuant ainsi à renforcer le positionnement de la région Casablanca-Settat au niveau national et international".
A cet égard, le ministre de l'Industrie et du Commerce a mis en exergue la position importante de cette région phare en termes de potentiel économique et sa contribution considérable au développement de l'industrie nationale, soulignant que la région de Casablanca-Settat dispose de tous les atouts pour accueillir la plupart des secteurs industriels.
Pour sa part, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, a souligné l'ambition commune de réaliser la souveraineté industrielle de l'ensemble du Maroc en minimisant la dépendance aux importations et en soutenant la production locale, en promouvant le "Made in Morocco".
Le Président du Conseil de la région Casablanca-Settat, Abdellatif Maâzouz, a noté que "la signature de la convention-cadre pour le développement des quatre zones industrielles s'inscrit dans la vision du Roi Mohammed VI en faveur du développement d'une industrie à valeur ajoutée, durable et capable de créer des opportunités d'emploi".
Le Président a conclu que "le renforcement de l'offre territoriale et la mise en place des équipements nécessaires permettront d'attirer de nombreux investisseurs et de créer des opportunités d'investissement significatives, ce qui renforcera la position du Maroc en tant que plateforme de production et d'exportation, consolidant ainsi la souveraineté économique du pays".
Rappelons que la région de Casablanca-Settat s'est engagée dans des zones d'accélération industrielle dédiées aux industries aéronautiques et spatiales. Midparc est un exemple d'espace exceptionnel pour la consolidation d'un secteur à fort potentiel tel que l'industrie technologique génératrice de valeur ajoutée.
Outre les entreprises de l'aéronautique et de l'espace, la région accueille également des géants de la défense et de la sécurité, ainsi que les industries du futur, notamment dans les domaines pharmaceutique et électronique.
