La Conférence de l'AUSACO demande à l'ONU de reconnaître les nouvelles réalités du Sahara marocain
Les participants à la 2e Conférence politique de la Coalition pour l'autonomie du Sahara (#AUSACO), qui s'est tenue mardi à Dakhla, ont appelé à une révision de l'approche de l'ONU sur la question du #SaharaOccidental, en réponse à l'évolution de la dynamique géopolitique et à la nouvelle réalité sur le terrain

- AUSACO, des professionnels de haut niveau
- La construction du port de Dakhla avance à grands pas
- Déclaration finale de l’AUSACO
Les participants, issus de différents pays, sont des personnalités politiques, des diplomates, des universitaires, des avocats, des journalistes et des professionnels de haut niveau. Dans la déclaration finale de la conférence, ils ont notamment approuvé le soutien à la souveraineté marocaine sur le Sahara, souligné les résultats du nouveau modèle de développement des provinces du sud et ont souligné la grande dimension des initiatives lancées par le roi Mohamed VI, telles que le gazoduc Maroc-Nigeria, l'Initiative Atlantique-Afrique et l'Initiative pour promouvoir l'accès à l'Atlantique des pays du Sahel, ont demandé que les approches des Nations unies soient redéfinies à la lumière des nouvelles réalités du Sahara marocain et des nouveaux développements sur le terrain, et ont appelé l'Algérie et le Front Polisario à négocier une solution avec l'autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine comme meilleur cadre possible.

La deuxième Conférence politique de la Coalition pour l'autonomie du Sahara (#AUSACO) s'est tenue à Dakhla sous le slogan : « La nouvelle réalité du Sahara marocain : une voie vers une approche révisée de l'ONU dans un contexte géopolitique en constante évolution ».

AUSACO, des professionnels de haut niveau
Atika Roboa, vice-présidente du gouvernement de Dakhla, a souligné dans son discours d'ouverture l'importance de la tenue d'une « conférence qui met en évidence le soutien de représentants de pays du monde entier », d'un haut niveau intellectuel, politique et professionnel, à une solution politique et pacifique du différend du Sahara, à savoir la proposition d'autonomie sous souveraineté marocaine présentée par le Maroc en 2007 à l'ONU à l'initiative du roi Mohamed VI.

« Au Sahara marocain, nous disposons d'institutions démocratiques conformes à l'État de droit pour garantir les libertés, les droits et le respect de tous et le développement d'une autonomie qui, je peux le dire sans complexe, est la seule solution », a déclaré la vice-présidente d'un gouvernement élu démocratiquement en septembre 2021 par les Sahraouis vivant dans cette province du sud du Maroc.

La journaliste jordanienne Amal Abed Alhaleem Ahmed Aljbour est intervenue en tant que représentante d'Ausaco pour expliquer les travaux préparatoires de chacun des participants à la conférence, qui ont préparé diverses interventions sur des aspects pertinents de la réalité du Sahara marocain et sur la vision qu'ont différents pays du monde d'une situation anachronique qui dure depuis près de 50 ans et qui doit trouver une solution au plus vite sous l'égide d'une organisation telle que les Nations unies, qui doit inciter les acteurs concernés à négocier la fin du conflit régional que seuls certains, comme le Front Polisario et l'Algérie, entendent maintenir malgré la situation précaire et inhumaine de milliers de personnes dans les camps de Tindouf.

Le Front Polisario et ses activités ont précisément été abordés dans certaines des interventions qui réclamaient la reconnaissance du Mouvement sahraoui pour la paix en tant que représentant des Sahraouis, soulignant l'initiative législative aux États-Unis, soutenue par des experts en sécurité, visant à déclarer cette organisation comme terroriste en raison de ses actions violentes, de ses relations avec l'Iran et le Hezbollah, pour sa répression cruelle dans les camps de Tindouf où des milliers de personnes subissent des tortures et des détentions arbitraires, le tout sous la protection de l'Algérie dont le gouvernement, guidé par des intérêts militaires archaïques, utilise le Sahara comme un outil dans son affrontement unilatéral avec le Maroc.

Les participants des pays africains, tels que Souleymane Satigui Sidibe et Haidara Badara Aliou du Mali, Alphonse Zozime Tamekamta du Cameroun et Ismail Buchanan du Rwanda, ont insisté sur la menace que représente pour la stabilité de leurs pays l'action dans la région d'une organisation comme le Polisario, sous la houlette de l'Algérie, mais entretenant des relations directes avec des groupes terroristes et des trafiquants d'êtres humains, de drogues et d'armes. Dans le même ordre d'idées, la journaliste égyptienne Doaa Mohamed Youssef Mohamed a souligné les positions des pays arabes à l'égard de la position du Maroc.

Des représentants espagnols, tels que le professeur Rafael Esparza, ont souligné la nécessité de reconnaître d'autres organisations politiques, telles que le Mouvement sahraoui pour la paix, comme représentants du peuple sahraoui ayant le droit de participer aux négociations au sein des Nations unies pour un règlement du conflit. Le MSP mise sur la paix et une solution politique, pacifique et négociée, avec une autonomie sous souveraineté marocaine qui doit être dotée d'un contenu dans tous les domaines, qu'il s'agisse du domaine politique, économique, social, culturel ou de l'identité des Sahraouis.

Pour sa part, l'avocate canarienne María Ángeles Ramos a insisté sur un aspect juridique très important qui figure dans les accords de Madrid de 1975 et qui accorde aux chefs tribaux une place importante dans l'administration du Sahara.
J'ai moi-même abordé le nouveau modèle de développement des provinces du Sud : levier pour le progrès socio-économique au Sahara marocain.

Les représentants italiens Antonio Stango, Ouidad Bakkali et Ettore Rosato ont souligné la valeur de l'exemple italien d'autonomie comme référence pour l'autonomie du Sahara, tandis que les Français Christophe Boutin et Jérôme Besnard ont souligné les raisons du soutien clair et déterminé de la France à la marocanité du Sahara.

Les représentants des pays d'Amérique latine Martha Gladys Chavez Cossio du Pérou, Ramiro Chavez Gochicoa du Mexique et Luis Rafael González Hernandez de la République dominicaine ont insisté sur l'évolution de la situation grâce au travail intense et excellent de la diplomatie marocaine à travers le monde, qui a réussi à démontrer et à convaincre de nombreux pays importants à travers le monde de la marocanité du Sahara et de la nécessité de mettre fin à 50 ans de souffrances et de violence.

La construction du port de Dakhla avance à grands pas
Les participants à la 2e Conférence politique de la Coalition pour l'autonomie du Sahara (#AUSACO) ont visité le chantier de construction du port atlantique de Dakhla, où sa directrice, Nisrine Iouzzi, a expliqué l'état d'avancement d'un chantier qui représente l'un des bastions du développement futur des provinces du sud du Maroc, mais aussi des pays africains voisins, de l'Espagne et de l'Union européenne, et marquera un tournant dans la navigation de tous types entre l'Afrique, l'Europe et l'Amérique.

Nisrine Iouzzi a affirmé qu'à la fin de cette année 2025, les travaux auront atteint 50 % de leur exécution, tandis que les prévisions indiquent 2029 comme année de mise en service d'un port qui abritera une partie commerciale pour les conteneurs, une autre pour les matières énergétiques et une autre pour la pêche, avec des installations durables utilisant l'énergie verte comme principal outil de fonctionnement, qui sera entièrement numérisé.

La directrice du port de Dakhla a affirmé que la collaboration avec les ports des pays de la région est garantie, y compris les ports espagnols des îles Canaries, dans le cadre des excellentes relations entre l'Espagne et le Maroc.

Le nouveau port atlantique de Dakhla va jouer un rôle très important dans l'initiative atlantique lancée par le roi Mohamed VI avec les pays du Sahel pour faciliter l'exportation et la commercialisation de leurs produits via les ports marocains afin de contribuer à renforcer leur développement économique, commercial et politique, ainsi que l'initiative visant à relancer le développement atlantique de l'Afrique, dont le gazoduc Nigeria-Maroc est un élément très important.
Nisrine Iouzzi a fourni toutes les données techniques d'un grand ouvrage d'ingénierie réalisé par des entreprises et des experts marocains, qui constitue un pôle de création d'emplois pour toute la région et qui sera une référence très importante au niveau géostratégique, géopolitique, économique et commercial pour la paix, la sécurité et la stabilité de toute la région.

Déclaration finale de l’AUSACO
Nous, les membres d’AUSACO :
1. Réitérons notre soutien à la marocanité du Sahara, partie intégrante du territoire national du Royaume du Maroc ;
2. Saluons les efforts déployés par le Royaume du Maroc dans le cadre du Nouveau Modèle de Développement pour les Provinces du Sud de 2015, au Sahara Marocain, visant à l’ériger en une passerelle du Maroc vers l’Afrique et les autres continents du monde ;
3. Félicitons le Royaume du Maroc, sous le Leadership de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, pour les 3 Initiatives Royales à savoir du Gazoduc Maroc-Nigéria, l’Initiative de l’Afrique Atlantique et de l’Initiative pour favoriser l’accès à l’Atlantique pour les pays du Sahel, dans la cadre d’une vision stratégique visant à ériger le Sahara marocain comme une plateforme de sécurité, de stabilité et de co-développement dans les espaces atlantique, saharien, africain et méditerranéen ;
4. Nous félicitons du climat de paix, de sécurité, de liberté et de démocratie qui prévaut dans la Région du Sahara Marocain et de l’ouverture par 32 pays, issus de tous les continents dans le monde, de leurs Consulats Généraux dans les villes de Laayoune et de Dakhla, marquant la dynamique irréversible de la marocanité du Sahara ;
5. Réaffirmons notre appui à l’Initiative pour la Négociation d’un Statut d’Autonomie pour la Région du Sahara marocain, qui demeure la seule et unique solution au différend régional sur le Sahara marocain, et rappelons sa conformité au droit international à la charte de l’ONU et aux résolutions du Conseil de sécurité ;
6. Appelons à la redéfinition de l’approche des Nations Unies à l’aune des nouvelles réalités du Sahara marocain et des nouveaux développements sur le terrain.
7. Exhortons l’Algérie à assumer ses responsabilités historiques dans la genèse, l’évolution et la persistance du différend régional sur le Sahara marocain et en s’engageant dans un esprit de réalisme et de compromis, dans le processus onusien des tables rondes, tout au long de sa durée et jusqu’à ce qu’il aboutisse ;
8. Exigeons de l’Algérie qu’elle respecte ses obligations conformément au droit international humanitaire pour mettre fin à la situation de non-droit qui existe dans les camps de Tindouf en territoire algérien, et qu’elle permette un retour digne des populations séquestrées dans ces camps à leur mère patrie, le Maroc ;
9. Appelons tous les pays du monde qui ne l’ont pas encore fait à exprimer clairement leur appui à IMA pour rejoindre les 116 pays ayant déjà appuyé clairement et fermement leur soutien à cette initiative.
Décidons, par la présente Déclaration finale :
10. De poursuivre nos actions à travers la Coalition pour l’Autonomie au Sahara au sein des milieux politique, académique, des médias et de la société civile, pour déconstruire le narratif fallacieux de l’Algérie et du « polisario » et mettre en lumière les réalités que connaît le dossier du Sahara Marocain à l’ONU et sur le terrain ;
11. Œuvrer pour que de nouvelles personnalités se joignent à AUSACO en vue d’intensifier ses actions sur tous les continents ;
12. D’élaborer un nouvel ouvrage collectif sur la dynamique de soutiens internationaux à l’Initiative marocaine d’Autonomie à l’aune de l’essor socio-économique de la région du Sahara Marocain ;
13. D’organiser la troisième Conférence d’AUSACO à Dakhla en Avril 2026.
Fait à Dakhla, le 29 avril