Le gouvernement marocain déploie des efforts et accélère les mesures pour trouver des solutions innovantes afin de garantir l'approvisionnement en eau potable

Le gouvernement marocain donne la priorité à l'approvisionnement en eau potable de toutes les régions du pays

Presa de agua en Marruecos - PHOTO/FILE
Barrage au Maroc - PHOTO/FILE

Afin d'assurer l'approvisionnement en eau potable de toutes les régions du Maroc, le gouvernement d'Aziz Akhannouch accélère le rythme de réalisation des projets d'infrastructures hydrauliques, s'efforce de trouver des solutions innovantes et sensibilise à l'utilisation raisonnable de l'eau.  

  1. Le gouvernement marocain déterminé à fournir de l'eau potable à tous les citoyens  
  2. Programmes et alternatives pour relever le défi de l'eau et de l'agriculture   

Les projets prévus à moyen et long terme et les mesures d'urgence prises par les ministères compétents répondent de manière proactive au problème du stress hydrique dans le pays du Maghreb.  ​

Le gouvernement marocain déterminé à fournir de l'eau potable à tous les citoyens  

Dans le cadre de la gestion de la crise de l'eau, le ministre délégué aux relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Mustafa Baïtas, a indiqué que le gouvernement prend une série de mesures visant à accélérer le rythme de construction de plusieurs barrages et projets d'interconnexion des bassins hydrographiques.  

Ces mesures font partie de la stratégie du gouvernement pour relever le défi de la sécurité de l'eau. Il s'agit notamment du programme national d'usines de dessalement d'eau de mer, du programme de réutilisation des eaux usées traitées et du programme d'économie d'eau dans les réseaux d'adduction et de distribution d'eau potable. 

Mustapha Baitas
Mustafa Baïtas, porte-parole du gouvernement - PHOTO/FILE

En ce qui concerne la gestion de l'eau à court terme, Baïtas a souligné que l'objectif est de parvenir à une mobilisation optimale des ressources en eau, en particulier dans les barrages, les puits et les stations de dessalement existantes, ainsi que d'installer des équipements d'urgence pour le transfert et l'approvisionnement en eau.  

Le gouvernement renforce, dans cette ligne, la vigilance pour faire face au défi de l'eau et adopte comme mesures émergentes de limiter l'utilisation de l'eau d'irrigation et de réduire le débit de distribution chaque fois que cela est nécessaire. 

Programmes et alternatives pour relever le défi de l'eau et de l'agriculture   

Pour sa part, le Programme national d'alimentation en eau potable et d'irrigation (PNAEPI) 2020-2027, doté d'un budget global de 143 MMDH, vise à faire face aux effets du changement climatique, à développer l'adduction d'eau et à renforcer l'approvisionnement en eau potable en milieu rural, en vue de répondre à la demande croissante en ressources hydriques.  

Le porte-parole du gouvernement a souligné l'importance de trouver des solutions alternatives pour l'eau utilisée dans le secteur agricole afin d'intensifier la production et à des coûts raisonnables, d'une part, et de préserver les opportunités d'emploi dans le monde rural, d'autre part. 

Mustafa Baïtas a expliqué que toutes ces mesures sont en cours d'actualisation et de développement afin de répondre aux principaux problèmes posés par la baisse drastique des précipitations.  

PHOTO/FILE - Aziz Akhannouch
Aziz Akhannouch - PHOTO/FILE 

L'irrigation d'un bassin fluvial dans la région de Dakhla d'ici 2026, grâce à des méthodes innovantes, sera une solution efficace pour la préservation de la production agricole de la région dans les territoires du sud également.

Le ministre a déclaré que l'eau allouée à l'agriculture avait considérablement diminué ces dernières années, ce qui avait conduit le gouvernement à prendre un certain nombre de mesures urgentes à cet égard. La possibilité de détourner l'eau d'Um Rbii pour irriguer plusieurs autres bassins permettra en effet d'augmenter la production agricole. 

Le gouvernement marocain est donc mobilisé pour fournir de l'eau "de manière raisonnable" à tous les citoyens, sans négliger les engagements de fournir de l'eau en quantité suffisante aux bassins fluviaux, notamment pour éviter les problèmes de réduction des surfaces cultivées et de la production agricole.  

Le gouvernement actuel défie le temps pour achever dans des délais raisonnables la station de dessalement d'eau de mer de Casablanca qui, une fois opérationnelle, fournira plus de 300 millions de mètres cubes d'eau.