Le Hamas rejette le cessez-le-feu à Gaza avec Israël

Les pourparlers en vue d'une nouvelle trêve temporaire entre Israël et le Hamas sont de nouveau dans l'impasse après que le groupe terroriste a rejeté un cessez-le-feu d'une semaine dans la bande de Gaza, ont déclaré au Wall Street Journal des responsables égyptiens impliqués dans les négociations.
- Les FDI combattent dans de nouvelles zones de Gaza
- Le Hamas lance l'une des plus importantes attaques à la roquette contre Israël
L'accord prévoit la libération d'une quarantaine d'otages israéliens sur la centaine encore détenus dans la bande de Gaza, dont tous les enfants et les femmes, ainsi que les personnes âgées en mauvaise santé. En contrepartie, Israël cesserait ses opérations aériennes et terrestres et une aide humanitaire plus importante entrerait dans l'enclave palestinienne.
Toutefois, le Hamas et le Jihad islamique palestinien - une autre organisation terroriste soutenue par l'Iran qui participe pour la première fois aux négociations - ont exigé qu'Israël interrompe son offensive actuelle avant d'envisager un éventuel accord, comme le note le journal américain.
New video tonight of #IRGCterrrorists foreign minister meeting with #Hamas leader Ismail Haniyeh in U.S. major-non-NATO “ally” #Qatar again. pic.twitter.com/HCf0ZSIDvU
— Jason Brodsky (@JasonMBrodsky) December 20, 2023
Le Jihad islamique palestinien aurait également demandé à Israël de libérer tous les prisonniers palestiniens en échange de tous les otages israéliens restants.
Malgré cette situation, les négociations se poursuivent et les États-Unis redoublent d'efforts pour parvenir à un accord. À cet égard, le secrétaire d'État Antony Blinken a reconnu que l'administration Biden et Israël étaient intéressés et travaillaient à la conclusion d'un nouvel accord sur les otages, affirmant que "le problème, c'est le Hamas".
"Je suis surpris de constater que lorsque nous entendons de nombreux pays réclamer la fin de ce conflit, pratiquement personne n'exige que le Hamas cesse de se cacher derrière les civils, qu'il dépose les armes, qu'il se rende. Le conflit prendrait fin demain si le Hamas le faisait", a déclaré Blinken lors d'une conférence de presse.
"Comment se fait-il que l'on n'exige rien de l'agresseur et que l'on n'exige rien de la victime ?", a demandé Blinken, soulignant la nécessité d'une "voix internationale forte pour faire pression sur le Hamas" afin de mettre un terme à la guerre.
US Secretary of State Blinken: "What is striking to me is that even as we hear many countries urging an end to this conflict, I hear virtually no one demanding of Hamas that it stop hiding behind civilians, that it lay down its arms, that it surrender. This is over tomorrow if… pic.twitter.com/UhxQrEbWUW
— Aviva Klompas (@AvivaKlompas) December 20, 2023
Malgré les tensions et les désaccords récents entre Israël et les États-Unis au sujet de l'opération militaire à Gaza, Blinken a réitéré son soutien à Jérusalem, affirmant que "tout autre pays du monde confronté à ce qu'Israël a vécu le 7 octobre ferait la même chose". Toutefois, Blinken a également souligné que la fin du conflit "le plus rapidement possible" était la priorité absolue de Washington pour 2024.
Les FDI combattent dans de nouvelles zones de Gaza
Alors que les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu temporaire se poursuivent, les Forces de défense israéliennes (FDI) maintiennent leur opération à Gaza, commençant à combattre dans de nouvelles zones de la ville de Gaza, telles que les quartiers de Daraj et Tuffah, l'un des derniers bataillons du Hamas dans le nord du territoire. Dans le sud également, plus précisément à Yan Younis, l'armée israélienne continue de faire pression sur le Hamas.
The IDF says it has expanded its ground operations in the central Gaza Strip, with the 99th Division carrying out an operation in areas south of Gaza City.
— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian) December 21, 2023
According to the IDF, the 99th Division maneuvered into new areas of central Gaza, to establish “operational control”… pic.twitter.com/gVBX8Z3auh
Selon le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, le nombre de morts dans l'enclave palestinienne a atteint 20 000 depuis le début de la guerre, le 7 octobre, à la suite d'une attaque sans précédent du Hamas qui a fait 1 200 morts et plus de 200 kidnappés parmi les Israéliens.
Le Hamas lance l'une des plus importantes attaques à la roquette contre Israël
Après plusieurs heures de calme dans le ciel du sud et du centre d'Israël, le Hamas a de nouveau lancé une volée de roquettes - l'une des plus importantes depuis le début de la guerre - sur des villes comme Ashdod, Tel-Aviv et leurs environs.
A video showing the large barrage of rockets that were just fired from Gaza
— Documenting Israel (@DocumentIsrael) December 21, 2023
This was filmed in Kfar Aza which is next to Gaza https://t.co/tIxabcfiie pic.twitter.com/OX557PTb7o
Selon Israël, une trentaine de roquettes ont été tirées depuis Gaza par les Brigades al-Qassam du Hamas, qui ont déjà revendiqué ces attaques. Le Dôme de fer a intercepté une partie des roquettes, mais certaines ont causé des dégâts mineurs, par exemple dans une école de Tel-Aviv, selon les médias israéliens.
Multiple interceptions over Tel Aviv due to heavy rocket fire from Gaza in recent minutes. pic.twitter.com/lA9nUY9kzI
— Aurora Intel (@AuroraIntel) December 21, 2023
La sonnette d'alarme a également été tirée dans le nord d'Israël après que le Hezbollah a lancé trois attaques directes contre des zones civiles, blessant deux personnes. Toutefois, la majeure partie de la population vivant à la frontière avec le Liban a été évacuée.