Israël accepte la dernière proposition américaine pour un cessez-le-feu à Gaza

Israël a accepté la dernière proposition américaine visant à instaurer un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, dans le but de mettre fin à la guerre ouverte dans la région.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a informé les familles des personnes toujours retenues en otage par le groupe extrémiste palestinien Hamas qu'Israël avait accepté la dernière proposition de paix présentée par Steve Witkoff, envoyé spécial du président américain Donald Trump.
Parmi les principaux points de la proposition de Witkoff figurent un échange de prisonniers et un cessez-le-feu à Gaza, ce qu'Israël a accepté, tandis que le Hamas a indiqué qu'il étudiait la question.
Il s'agirait d'un cessez-le-feu de 60 jours, avec l'engagement d'Israël dans ce cas garanti par Donald Trump. Elle inclurait la libération de dix otages israéliens vivants et la remise de 18 otages morts. La moitié des otages, vivants et morts (5 vivants et 9 morts), seraient libérés le premier jour de l'accord. L'autre moitié (5 vivants et 9 morts) serait libérée le septième jour, selon la proposition.

En ce qui concerne l'aide humanitaire, il est proposé d'envoyer une aide à Gaza dès que le Hamas aura accepté le cessez-le-feu. Cette aide humanitaire serait maintenue pendant toute la durée de l'accord et serait acheminée par les entités convenues, notamment les Nations unies et le Croissant-Rouge.
Toutes les activités militaires israéliennes à Gaza seraient suspendues dès l'entrée en vigueur de l'accord.
Quant au déploiement de l'armée israélienne, il serait redéployé. Le premier jour de l'accord, après la libération des otages israéliens (5 vivants et 9 morts), un redéploiement aurait lieu dans le nord de la bande de Gaza et dans le couloir de Netzarim, conformément à l'article relatif à l'aide humanitaire et sur la base de cartes à convenir. Le septième jour, après la libération des prisonniers israéliens restants (5 vivants et 9 morts), un redéploiement aurait lieu dans le sud de la bande de Gaza, conformément aux dispositions relatives à l'aide humanitaire et sur la base de cartes qui seraient convenues. Les équipes techniques s'efforceraient de déterminer les limites définitives du redéploiement par voie de négociations.
En ce qui concerne la libération des prisonniers palestiniens, en échange de la libération des dix otages israéliens vivants, Israël libérera 125 prisonniers purgeant une peine à perpétuité et 1 111 résidents de Gaza arrêtés après les attentats perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023 sur le territoire israélien. En échange des corps de 18 otages, Israël remettrait les corps de 180 habitants de Gaza. Le processus de remise se déroulerait simultanément selon un mécanisme convenu et sans exhibition ni célébrations publiques. La moitié de ces échanges aurait lieu le premier jour et l'autre moitié le septième jour.

Les négociations sur les accords pour un cessez-le-feu permanent devraient s'achever dans un délai de 60 jours. Selon l'accord, les otages restants (vivants et morts) de la « liste des 58 » présentée par Israël seraient libérés. Si aucun accord sur un cessez-le-feu permanent n'est conclu dans le délai susmentionné, le cessez-le-feu temporaire pourrait être prolongé selon les modalités et pour la durée convenues par les deux parties en cas d'accord.
Le Hamas a annoncé qu'il étudiait la nouvelle proposition américaine en vue d'un cessez-le-feu à Gaza. Pendant ce temps, l'armée israélienne poursuit son offensive dans le but d'éliminer le mouvement islamiste palestinien et de récupérer les otages qui s'y trouvent. Cependant, le Hamas continue d'exiger la satisfaction de ses revendications, parmi lesquelles figurent la fin de la guerre et de la famine qui sévit dans la région en raison de l'entrave à l'acheminement de l'aide humanitaire.
De son côté, Israël poursuit ses activités militaires dans la bande de Gaza et continue l'annexion de territoires palestiniens avec l'annonce de 22 nouvelles colonies qui affectent le territoire de Cisjordanie. Il existe actuellement plus d'une centaine de colonies, toutes considérées comme illégales au regard du droit international, où vivent 500 000 colons israéliens. Un contexte mondial qui continue d'entraver la situation actuelle en vue d'un rétablissement de la paix entre Israël et la Palestine.