Marruecos, “jugador indispensable” en la lucha contra el terrorismo para la OTAN

Le leadership du Maroc dans la lutte contre le terrorisme est absolu en Afrique du Nord et l'un des plus importants sur la scène internationale. Plus de 2 000 cellules terroristes démantelées et 3 500 personnes liées à cette activité arrêtées par les autorités du royaume alaouite depuis 2002 témoignent de ce qui est l'une des luttes les plus réussies contre le terrorisme dans la région du Maghreb. Aujourd'hui, l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) souligne le travail effectué par Rabat et est reconnaissante pour la responsabilité assumée par le pays présidé par Aziz Ajanuch.
Lors de sa visite au Maroc, Javier Colomina Piriz, secrétaire général délégué de l'OTAN, a souligné " l'énorme responsabilité " que le royaume de Mohammed VI a assumée à cet égard. Le diplomate espagnol a également qualifié Rabat d'"acteur indispensable" et de "partenaire très important" pour l'Alliance atlantique, avec laquelle il entretient une importante "coopération stratégique". Colomina a également évoqué l'important dialogue qui unit les Marocains à l'OTAN et a rappelé l'adhésion du Maroc au Dialogue méditerranéen. Le responsable de l'Alliance atlantique a assuré que l'intention est d'intensifier le dialogue avec le Maroc et de le rendre "plus régulier et plus substantiel". A cette occasion, il s'est dit "extrêmement satisfait" des entretiens menés avec les autorités marocaines.

La visite du représentant de l'OTAN intervient à un moment important de la lutte contre le terrorisme, alors que l'Allemagne entend également renforcer ses liens avec le Royaume. La coopération opérationnelle bilatérale est censée se fonder sur l'échange de bonnes pratiques et de mécanismes pour le ciblage et l'identification précoces des extrémistes et des voies de recrutement et de circulation des combattants dans les rangs, selon le communiqué officiel de la Direction générale de la sécurité nationale (DGSN), publié à l'issue de la réunion d'une commission mixte de sécurité, créée pour soutenir le renforcement de l'intervention dans divers domaines de sécurité afin d'améliorer la sécurité des deux pays.

Il convient de noter que la responsabilité dans la lutte contre la menace terroriste à laquelle Javier Colomina fait référence a connu de bons exemples ces dernières semaines. Début octobre, le Maroc, en collaboration avec les autorités espagnoles, a démantelé une cellule liée à Daesh à Melilla et Nador lors d'une opération qui a abouti à l'arrestation de 11 personnes. Le communiqué du Bureau central d'investigation judiciaire (BCIJ) indique que ces personnes ont "diffusé intensément un discours extrémiste qui incitait les gens à rejoindre l'organisation terroriste".
Il existe de nombreux autres exemples du bon travail du Maroc dans ce domaine, comme l'arrestation d'un djihadiste présumé à Casablanca par des agents de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST). L'homme arrêté était soupçonné de faire partie d'un "projet terroriste" visant à attaquer le Maroc. Rabat a ainsi évité un grand nombre d'attaques terroristes grâce à ce qui est l'une de ses forces, la sécurité. L'OTAN a désormais manifesté sa reconnaissance, tandis que d'autres pays, comme l'Allemagne, ont approché le Royaume pour collaborer à l'éradication du terrorisme, dont le gouvernement de Mohammed VI est l'un des chefs de file sur la scène internationale.