Le Maroc arrête 4 terroristes présumés liés à Daesh

Dans les villes de Tanger, Tétouan et Salé 
Fotografía de archivo, fuerzas especiales marroquíes hacen guardia en la entrada de un edificio durante operación antiterrorista - REUTERS/YOUSSEF BOUDLAL
Photo d'archives, les forces spéciales marocaines montent la garde à l'entrée d'un bâtiment lors d'une opération anti-terroriste - REUTERS/YOUSSEF BOUDLAL

Les autorités marocaines ont arrêté quatre terroristes présumés liés au groupe djihadiste Daesh dans les villes de Tanger et Tétouan, dans le nord du pays, et dans la ville de Salé, dans le centre.  

Les individus, âgés de 21 à 41 ans, ont été arrêtés pour leur implication présumée dans la préparation de complots terroristes « extrêmement dangereux » dans le pays, selon le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), qui fait partie de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).

Les 4 personnes ont été arrêtées par les forces spéciales de la DGST lors d'opérations distinctes et simultanées au cours desquelles elles ont également saisi du matériel électronique et des armes blanches de différentes tailles ainsi qu'un drapeau de Daesh, un ensemble de manuscrits extrémistes qui prouveraient l'allégeance des détenus au groupe terroriste et des publications sur la légitimité des « opérations martyres » et la méthode de fabrication et d'assemblage d'engins explosifs. 

Selon les premiers éléments de l'enquête recueillis par les médias marocains, les suspects ont déclaré leur allégeance au soi-disant « émir » de cette organisation, et planifiaient des attentats visant des installations vitales et sensibles du Royaume. Selon le communiqué du BCIJ, les personnes impliquées ont effectivement participé à l'élaboration de ces plans en observant et en identifiant les cibles. 

AFP/FADEL SENNA - Un miembro de la guardia de las fuerzas especiales marroquíes se encuentra fuera del edificio de la Oficina Central de Investigación Judicial (BCIJ)
Un membre de la garde des forces spéciales marocaines devant le bâtiment du Bureau central d'investigation judiciaire (BCIJ) - AFP/FADEL SENNA

De même, l'enquête a montré que les détenus, qui avaient acquis une expérience dans le domaine de la fabrication d'engins explosifs, avaient établi des liens avec des dirigeants de Daesh opérant à l'étranger afin de pouvoir soutenir et revendiquer leurs projets subversifs immédiatement après leur perpétration dans le Royaume. 

Les 4 individus ont été placés en garde à vue pour les besoins de l'enquête menée par le BCIJ sous la supervision du parquet chargé des affaires de terrorisme et d'extrémisme afin d'identifier tous leurs plans et projets terroristes et de découvrir d'éventuelles ramifications avec des organisations terroristes à l'étranger.