Les Marocains descendent dans la rue pour protester contre les attaques du Front Polisario

Le Maroc attire à nouveau l'attention de la communauté internationale après avoir subi de nouvelles attaques du Front Polisario. Cette nouvelle offensive terroriste a visé la ville de Smara, faisant un mort et plusieurs blessés. Jusqu'à trois explosions ont eu lieu qui, selon le Polisario lui-même, ont causé "de lourdes pertes dans les positions et les tranchées de l'ennemi". Tout cela est la conséquence directe de ce qui a été convenu en janvier lors du congrès du Front Polisario, qui a approuvé "l'intensification de la lutte armée".
🔴🇲🇦🇲🇦|| "الصحراء مغربية والجبهة إرهابية"
— Tarek Elkassmi - (بوغطاط المغربي) (@TarekElkassmi) November 5, 2023
هكذا يهتف الصحراويون الآن في وقفة حاشدة من قلب السمارة بالصحراء المغربية 🇲🇦🇲🇦🇲🇦 pic.twitter.com/boxei6QDXN
Cependant, la société marocaine refuse de se laisser aller à la léthargie et est descendue dans la rue pour s'élever contre cette énième offensive terroriste. Des centaines de personnes sont descendues dans les rues de la ville de Laayoune avec des banderoles sur lesquelles on pouvait lire "Polisario, organisation terroriste", "Le peuple est civilisé et le Polisario veut faire basculer la région dans l'inconnu". Une autre de celles déployées lors de la marche exprimait que "les habitants de Laayoune demandent à la communauté internationale d'assumer sa responsabilité pour mettre fin au groupe terroriste qui détient nos frères et bombarde nos enfants".

Hamdi Ould Errachid, président du Conseil de la région de Laayoune et Sakia El Hamra, l'une des principales promotrices de la manifestation, ont assuré dans des déclarations à l'agence de presse EFE que "le peuple a confiance dans le Maroc, dans nos forces de sécurité". Et surtout, il a tenu à préciser que cette manifestation voulait "envoyer un message au Polisario et à l'Algérie que nous n'avons pas peur". De son côté, le parquet marocain a ouvert une enquête pour éclaircir les faits, sans que l'on en connaisse pour l'instant les conclusions.
الالاف من المغاربة الصحراويين يطالبون بتصنيف مرتزقة البوليساريو كتنظيم إرهابي pic.twitter.com/Rz46rxib2C
— 🇲🇦hicham bruxelles🇲🇦 (@hichambruxelle1) November 5, 2023
Les dernières attaques, rapportées par les médias locaux et confirmées par l'agence de presse EFE, ont eu lieu dimanche matin à l'aube. Elles se sont produites précisément la veille de la célébration de l'anniversaire de la Marche verte. Ce jour férié au Maroc commémore la marche civile convoquée par le roi Hassan II le 6 novembre 1975 sur le Sahara occidental. C'est à cette date que les forces espagnoles ont quitté le territoire, laissant place à l'entrée du Maroc.

Entre-temps, le plan d'autonomie sous souveraineté marocaine gagne de plus en plus de partisans. Cela a conduit à une solidarité croissante avec le peuple marocain au sein de la communauté internationale, en particulier face à de telles attaques. En effet, l'une des préoccupations de l'Occident est qu'il y ait une escalade de la tension conduisant à une escalade de la violence dans la région du Sahara occidental.
Dans le contexte actuel, le risque d'un nouveau foyer de conflit en Afrique du nord est préoccupant. Si la guerre en Ukraine a déjà perdu une grande partie de son intérêt au profit du conflit israélo-palestinien, l'ajout d'un nouveau conflit au Sahara détruirait tout semblant de stabilité dans la région.