Le Mouvement Sahraoui pour la Paix dénonce de nouvelles violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf

Mahmuda Ment Said protestait depuis plusieurs jours contre la décision des dirigeants du Polisario de la déposséder d'une parcelle de terre dans la région. Elle avait installé une "jaima" devant les bureaux administratifs du Polisario à Rabuni il y a deux semaines.
Le Mouvement Sahraoui pour la Paix (MSP) dénonce une fois de plus les pratiques répressives de la direction du Polisario à l'encontre des réfugiés sahraouis dans ce qui constitue une violation systématique des droits de l'homme et des libertés de la population civile concentrée dans ces lieux.
Selon diverses sources, la situation de pauvreté et de privation, ainsi que le siège et le contrôle strict auxquels le Polisario soumet la population, génèrent une situation de plus en plus insoutenable et l'atmosphère irrespirable d'une crise humanitaire sur le point d'exploser.
Le Mouvement Sahraoui pour la Paix ne ménagera aucun effort pour faire respecter les droits les plus élémentaires de la population réfugiée à Tindouf en s'adressant au Secrétaire Général de l'ONU, à son envoyé Stefan De Mistura et au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR).
Il informera et sollicitera également l'intervention de Human Rights Watch et d'autres organisations de défense des droits de l'homme pour demander à l'Algérie d'assumer ses responsabilités en tant que pays d'accueil des réfugiés sahraouis.
Le MSP réitère une fois de plus sa volonté politique de continuer à œuvrer pour une solution pacifique, honorable et durable au problème du Sahara Occidental qui ferme définitivement le cycle de l'exil de la population sahraouie et la ramène sur sa terre dans les meilleures conditions de dignité.