Pas de progrès dans les pourparlers du Caire entre le Hamas et les médiateurs

Pas de progrès dans les négociations sur le cessez-le-feu à Gaz

Israel declaró la guerra a Hamás el 8 de octubre tras un asalto terrestre, aéreo y marítimo por parte del grupo terrorista con sede en Gaza - AFP/JACK GUEZ
Israël a déclaré la guerre au Hamas le 8 octobre à la suite d'un assaut terrestre, aérien et maritime du groupe terroriste basé à Gaza - AFP/JACK GUEZ

Les négociations sur le cessez-le-feu à Gaza entre le Hamas et les médiateurs se sont poursuivies au Caire sans progrès. 

  1. Dernier espoir

Les négociateurs du Hamas, du Qatar et de l'Égypte, en l'absence d'Israël, se sont rendus au Caire pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu de 40 jours dans la guerre entre Israël et le groupe islamiste, à temps pour le mois de jeûne musulman du Ramadan, qui commence au début de la semaine prochaine. 

Les nouvelles ne sont pas bonnes car le Ramadan, le mois sacré des musulmans, approche et les combats se poursuivent sur le territoire de Gaza.  

Le chef du Hamas, Bassem Naim, a déclaré à Reuters que son parti avait présenté sa proposition d'accord de cessez-le-feu aux médiateurs au cours de deux jours de négociations, et qu'il attendait maintenant une réponse des Israéliens, qui sont restés en marge de ce cycle de négociations au Caire. "Benjamin Netanyahu ne veut pas parvenir à un accord et la balle est maintenant dans le camp des Américains, qui doivent faire pression sur lui pour obtenir un accord", a déclaré Naim.

Les États-Unis ont exhorté Israël à conclure un cessez-le-feu à Gaza, mais pour l'instant, l'État israélien continue de combattre le Hamas sur le territoire de Gaza, toujours en réponse aux terribles attaques du groupe terroriste sur le territoire israélien le 7 octobre, qui ont fait près de 1 200 morts. Pour l'instant, le nombre de victimes de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza se compte en dizaines de milliers. 

Le géant américain, grand allié d'Israël, a indiqué qu'il existait un accord avec Israël assorti de certaines conditions, qui devraient être acceptées par le Hamas, ce que la formation extrémiste rejette et qu'elle considère comme une tentative de détourner l'attention du pays israélien au cas où les pourparlers ne se cristalliseraient pas.  

Israël a jusqu'à présent refusé de commenter les pourparlers de paix du Caire. Des sources bien informées ont cependant déclaré à Reuters qu'Israël restait à l'écart parce que le Hamas avait rejeté sa demande de fournir une liste de tous les otages encore en vie. Bassem Naim a déclaré que cela était impossible sans un cessez-le-feu préalable, car les otages étaient dispersés dans la zone de guerre et aux mains de groupes distincts.

Un combatiente de Hamás hace guardia mientras un vehículo de la Cruz Roja transporta a rehenes recién liberados en Rafah, en el sur de la Franja de Gaza, el 28 de noviembre de 2023 - AFP
Un combattant du Hamas monte la garde alors qu'un véhicule de la Croix-Rouge transporte des otages récemment libérés à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 28 novembre 2023 - AFP

Dernier espoir

Les pourparlers du Caire ont permis d'espérer le premier cessez-le-feu prolongé de la guerre, dans le but de libérer davantage d'otages et de permettre l'acheminement d'une aide plus importante à Gaza pour lutter contre la famine avant le Ramadan, qui commence bientôt. La famine guette Gaza en raison du manque d'approvisionnement et du blocus imposé à la région.  

Des sources de sécurité égyptiennes ont déclaré lundi qu'elles étaient toujours en contact avec les Israéliens pour permettre la poursuite des négociations sans la présence d'une délégation israélienne. 

De son côté, le Hamas a déclaré qu'il continuerait à négocier un cessez-le-feu à l'approche du ramadan. Et ce, malgré l'absence de négociateurs israéliens lors des derniers pourparlers au Caire.