L'équipe d'Ancelotti s'est inclinée 3-2, alors que la première place du groupe dépend de la victoire du Celtic à Bernabeu

Le Real Madrid passe en mode Coupe du monde et perd son premier match en Allemagne

PHOTO/AFP - Leipzig vs Real Madrid match de Ligue des Champions

Le visage de Carlo Ancelotti s'est déformé lors de la conférence de presse avant le match contre Leipzig. C'était la quatrième question qui lui était posée sur la Coupe du monde au Qatar et sur le fait que ses joueurs pensaient déjà à ne pas la manquer. L'Italien, avec son calme habituel, a déclaré que ceux qui ne veulent pas se blesser devraient rester sur le canapé à la maison.

Un vétéran comme Carletto savait que tout le travail effectué par le Real Madrid jusqu'en novembre serait au bénéfice de ce qui pourrait se passer une fois la Coupe du monde terminée. Jusqu'à la visite en Allemagne, tous les matches ont été gagnés, à l'exception d'un nul en Liga et d'un autre en Ligue des champions. Le Real Madrid est premier dans la compétition nationale et, dans le pire des cas, il se qualifierait comme deuxième du groupe pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions.

Contre Leipzig, Ancelotti a changé jusqu'à six joueurs. Certains étaient des absents forcés comme Valverde, Modric et Benzema, trois joueurs clés. C'était le bon moment pour voir Asensio, donner des minutes à Nacho ou égayer le flanc avec les courses de Lucas Vázquez.

Mais Leipzig n'allait pas se mettre en avant devant 45 000 supporters bien décidés à ne pas défier le Real Madrid. De plus, les Blancs sont sortis des blocs dès les premières minutes. Il manquait quelque chose dans le onze de départ qui ne permettait pas aux joueurs de rester vigilants. C'était peut-être Benzema et son Ballon d'Or, peut-être Modric. Le fait est qu'en 20 minutes, Gvardiol et Nkunku avaient déjà porté le score à 2-0.

Le Real Madrid s'est réveillé et a pris le contrôle du jeu. Le problème de cette équipe, et en particulier de celle qui a joué en Allemagne, est qu'elle n'avait pas d'attaquants pour entrer dans la surface. Sans Benzema, sans Mariano et avec Hazard sur le banc, ce sont Rodrygo, Vinicius et Asensio qui ont dû créer des mouvements qui ne trouvaient pas de finisseur.

A la fin de la première mi-temps, Asensio a envoyé un ballon sur la tête de Vinicius que le Brésilien a terminé avec les deux pieds au sol depuis le point de penalty à l'un des poteaux de Blaswich pour faire 2-1.

En deuxième mi-temps, Ancelotti a continué avec ses changements. Il doit donner des minutes à certains, doser d'autres. Il ne veut pas parler de la Coupe du monde, mais il sait que ses joueurs ont un rendez-vous très important et que, cette fois, il n'y a pas de temps de récupération pour une quelconque blessure.

Carvajal, Alaba et Hazard sont entrés en jeu en seconde période. Tous les regards étaient tournés vers le Belge, qui n'a toujours pas pris un bon départ et tout attend de voir ses performances avec la Belgique lors de la Coupe du monde au Qatar pour savoir pour quoi il joue.

À la 81e minute, la course de Simakan sur la droite a permis à Werner de porter le score à 3-1. Le Real Madrid n'a pas perdu le match et, bien que le temps lui soit compté, il a continué à chercher un but. La récompense est venue d'un penalty sur Rodrygo qu'Orsato semblait manquer à première vue, mais le VAR l'a averti qu'il était très évident.

Le Brésilien a porté le score à 3-2 à la 94e minute et le match était terminé. Ancelotti a assuré à la fin que la défaite ne le mettait pas en colère, et que ce n'était pas un problème car s'ils battent le Celtic, ils sortiront vainqueurs du groupe et éviteront des adversaires difficiles, même si après ce qui s'est passé la saison dernière, tout est possible. Courtois a été beaucoup plus sévère et a accusé ses coéquipiers du manque d'intensité et des trois buts encaissés.

En outre, Séville a assuré sa qualification pour la ligue européenne en s'imposant 3-0 face à Copenhague, Isco ayant inscrit un but unique. City a été tenu en échec 0-0 par Dortmund. La Juventus est une autre équipe "ratée", comme dirait Mourinho, qui se rend à la deuxième compétition européenne après avoir perdu 4-3 contre Benfica.

A noter la victoire 7-2 du PSG sur Haïfa avec deux buts de Messi, deux de Mbappé, un de Neymar et un autre de Carlos Soler. Ramos, Bernat et Fabian Ruiz étaient également dans le onze de départ d'une équipe dont toutes les stars veulent aussi briller au Qatar.