Campagne pour mettre fin aux exécutions en Iran

<p>Activistas de la Sociedad Iraní en el Exilio sostienen pancartas y horcas mientras se manifiestan en solidaridad con los manifestantes antigubernamentales en su país de origen, el 19 de enero de 2023 frente al edificio del Reichstag que alberga el Bundestag - AFP/ODD ANDERSEN&nbsp;</p>
Des activistes de la Société iranienne en exil tiennent des banderoles et des fourches alors qu'ils manifestent en solidarité avec les manifestants anti-gouvernementaux dans leur pays d'origine, le 19 janvier 2023, devant le bâtiment du Reichstag qui abrite le Bundestag - AFP/ODD ANDERSEN
A l’occasion de la journée mondiale contre la peine de mort, une campagne est lancée pour appeler à la fin des exécutions en Iran

Alors que le monde est préoccupé, à juste titre, par la guerre au Proche-Orient, la dictature religieuse en Iran, fragilisée et craignant un soulèvement populaire, en profite pour accentuer les exécutions et semer la terreur dans son pays.

Depuis l’entrée en fonction du nouveau président iranien Massoud Pezeshkian, présenté comme un « réformateur », plus de 267 personnes ont été exécutées en Iran. Rien que depuis le début octobre, 37 prisonniers, dont trois femmes, ont été pendus. Récemment, trois autres opposants ; Mohammad Javad Vafaï, 29 ans, champion de boxe, Mehdi Hassani, 48 ans, et Behrouz Ehsani, 69 ans, taxés d’« apostats » pour leur appartenance aux Moudjahidine du peuple (OMPI) et pour participation au soulèvement de 2022, viennent d’être condamnés à mort et risquent la pendaison.

Jornada Internacional por la Abolición de la Pena de Muerte
Journée internationale pour l'abolition de la peine de mort

A ce jour, 1 500 dignitaires de 78 pays, dont 450 députés, 34 dirigeants politiques, des lauréats du prix Nobel, des juristes et des experts des droits de l'homme, soutiennent la campagne « Non aux exécutions » en Iran (#StopExecutionsinIran) Ils appellent à une action mondiale urgente pour mettre fin au recours aux exécutions à des fins de répression politique par le régime et pour demander des comptes aux dirigeants iraniens. L’absence de réponse de la communauté internationale a encouragé le régime à poursuivre sa répression et sa torture, notamment par le biais d’exécutions.   

Parmi les nombreux signataires de cet appel : 

Martine Aubry, Clémentine Autain (députée), Florence Berthout (Maire du 5ième Paris), Ingrid Betancourt, Zerrin Bataray, Pascal Bruckner, André Chassaigne, Chiarra Corraza, Jean-François Debat (Maire de Bourg-en-Bresse), Juliette De Causans, Marie Dose, Heidi Hautala (Ancienne vice-présidente du Parlement européen), Anneli Jäätteenmäki (ancienne première ministre de la Finlande), Bianca Jagger, Mathieu Klein (Maire de Nancy), Emmanuel Leclercq, Anne Elise Le Gall, Aude Lagarde (Maire de Drancy), Jean-François Legaret, Gérard Leseul (député), Michelle Gréaume (sénatrice), Yvonne Le Dain, Oleksandra Matviichuk (Ukraine, Lauréate du prix Nobel de la Paix 2022), Prof. Juan E. Méndez (rapporteur spécial de l’ONU sur la torture jusqu’en 2016), Olivier Paccaud (sénateur), Petre Roman (ancien premier ministre de la Romanie), Natan Sharansky, Marie Toussaint (députée eurpéenne), Laurence Tubiana, Virginie Voltier, Caroline Yadan (députée)… et bien d’autres, alertent que : « Depuis le début de 2024, les prisonniers politiques dans 20 prisons en Iran mènent une grève de la faim tous les mardis dans le cadre de la campagne "Non aux exécutions" visant à mettre un terme aux exécutions en Iran ». Il faudrait les soutenir.

Le Comité de soutien aux droits de l’homme en Iran (CSDHI) vous invite à prendre connaissance de cet appel et des noms des signataires et de faire écho à cette campagne à l’occasion de la journée mondiale contre la peine de mort.