La véritable réponse à la crise iranienne se trouve à l'intérieur du pays : le peuple et sa résistance

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Manifestations Iran
L'une des rares questions qui bénéficie d'un large soutien bipartite au Congrès américain est la nécessité de faire face aux menaces du régime iranien et de soutenir les aspirations du peuple iranien à une nation libre et démocratique.

Comme l'a souligné le représentant Tom McClintock dans son discours devant le Congrès : « En fin de compte, c'est au peuple iranien qu'il appartiendra de tracer son propre avenir, comme le prévoit le plan en dix points du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) ». 

  1. Contenu
  2. La stratégie du régime dans les négociations nucléaires
  3. Une autre preuve : le régime iranien ne change pas son comportement
  4. La véritable solution : un changement de régime par le peuple iranien

Le membre du Congrès Tom McClintock (CA-05) a annoncé le 13 mai 2025 que « la résolution H. Res. 166 de la Chambre des représentants, qui soutient une République d'Iran démocratique, laïque et non nucléaire, a franchi une étape importante. La majorité de la Chambre des représentants s'est désormais jointe à cette initiative en tant que co-parrain, avec 136 républicains et 83 démocrates ». Le CNRI lutte depuis quatre décennies pour un Iran sans armes nucléaires. 

L'une des rares questions qui bénéficie d'un fort soutien bipartite au Congrès américain est la nécessité de faire face aux menaces du régime iranien et de soutenir les aspirations du peuple iranien à une nation libre et démocratique. Comme l'a souligné le représentant Tom McClintock dans son discours devant le Congrès, « en fin de compte, c'est au peuple iranien qu'il appartiendra de tracer son propre avenir, comme le propose le plan en dix points du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) ». 

Contenu

La stratégie du régime dans les négociations nucléaires : nouvelles preuves que le régime iranien ne change pas son comportement. La véritable solution : un changement de régime par le peuple iranien. 

Le membre du Congrès Tom McClintock (CA-05) a annoncé le 13 mai 2025 que « la résolution H. Res. 166 de la Chambre des représentants, qui soutient une République d'Iran démocratique, laïque et non nucléaire, a franchi une étape importante. La majorité de la Chambre des représentants s'est désormais jointe à cette initiative en tant que co-parrain, avec 136 républicains et 83 démocrates ». Le CNRI lutte depuis quatre décennies pour un Iran sans armes nucléaires. 

Au milieu des négociations nucléaires en cours, le CNRI a récemment révélé l'existence d'une installation nucléaire jusqu'alors inconnue, exploitée par le régime, sur la base d'informations obtenues à l'intérieur de l'Iran. Cette installation, située à l'est de Téhéran, serait impliquée dans le développement de composants pour des armes nucléaires. En interne, l'installation est connue sous le nom de « Ranginkaman » (« Arc-en-ciel »). 

Il convient de noter qu'en 2002, la Résistance iranienne a été la première à révéler l'existence des installations nucléaires secrètes de Natanz et d'Arak, qui avaient été cachées à la communauté internationale. 

L'installation de Ranginkaman fait partie du projet plus large SPND (Organisation pour l'innovation et la recherche en matière de défense), qui se concentre sur le développement de missiles capables de transporter des ogives nucléaires. Plus précisément, le centre a pour mission d'améliorer la puissance explosive des ogives nucléaires des missiles balistiques d'une portée supérieure à 3 000 kilomètres, grâce à l'utilisation de tritium. Le régime travaille activement à l'extraction et à l'utilisation du tritium afin de faire avancer son programme d'armement nucléaire. 

La stratégie du régime dans les négociations nucléaires

En ce qui concerne les négociations nucléaires en cours, le régime iranien semble gagner du temps. Son objectif principal est d'empêcher l'activation du « mécanisme de retour » qui rétablirait les sanctions de l'ONU. Dans le même temps, Téhéran cherche à réduire le mécontentement public en obtenant un allègement partiel des sanctions économiques. 

Mais ces négociations peuvent-elles réellement contraindre le régime à mettre fin à l'enrichissement d'uranium en Iran ? Peuvent-elles garantir la fermeture définitive des installations nucléaires de Natanz, Ispahan et Fordow ? Peuvent-elles contraindre Téhéran à autoriser des inspections internationales à tout moment et en tout lieu ? 

Ali Khamenei a déclaré à plusieurs reprises que l'Iran ne renoncerait pas à ses ambitions nucléaires, affirmant que cela affaiblirait son autorité et le contrôle du régime sur le pouvoir. En conséquence, une pression accrue dans d'autres domaines pourrait déstabiliser davantage le régime et provoquer son effondrement. C'est pourquoi, même sous le regard de la communauté internationale, le régime continue de faire avancer secrètement son programme nucléaire. 

Une autre preuve : le régime iranien ne change pas son comportement

La dictature théocratique iranienne reste la principale source de terrorisme et d'instabilité dans la région. Elle refuse d'abandonner son comportement agressif au Moyen-Orient, car cela mettrait en péril sa domination. Elle ne mettra pas non plus fin à ses activités terroristes à l'étranger, qui lui servent d'outils d'intimidation et de pression sur les gouvernements étrangers. 

Au cours de la première semaine de ce mois, le gouvernement britannique a révélé un complot terroriste en cours à Londres orchestré par le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). Le mois précédent, les services de renseignement néerlandais ont révélé que le groupe responsable de l'attentat contre le Dr Alejo Vidal-Quadras, ancien vice-président du Parlement européen, avait reçu des ordres directs du régime iranien. 

La véritable solution : un changement de régime par le peuple iranien

La véritable voie pour résoudre la crise iranienne passe par le renversement du régime par le peuple iranien et sa résistance organisée. 

D'une part, le régime est au bord de l'effondrement. Une série de soulèvements populaires dans tout le pays depuis janvier 2018 a démontré la volonté du peuple de démanteler la théocratie. Le régime ne peut survivre dans des conditions normales, il s'accroche donc au terrorisme, aux conflits régionaux et, surtout, à une vague d'exécutions brutales pour réprimer la dissidence. 

D'autre part, il existe une alternative puissante et préparée. Le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), qui promeut une vision d'avenir pour un Iran libre, représente la solution démocratique à la crise. Au cœur de ce mouvement se trouve l'Organisation des Moudjahidine du peuple iranien (OMPI), un mouvement qui compte six décennies de résistance et de sacrifices contre la dictature du Shah et le régime actuel. 

Le large soutien dont bénéficie le MEK en Iran reste l'un de ses principaux atouts dans la lutte pour le changement de régime. C'est précisément pour cette raison que le régime s'acharne sans relâche contre le MEK dans le cadre de campagnes de désinformation à l'échelle mondiale. Les militants du MEK ont joué un rôle clé dans les soulèvements populaires, avec des unités organisées sur le terrain qui résistent activement à l'oppression au quotidien dans tout le pays. 

En fin de compte, les seuls outils de survie qui restent au régime sont ses ambitions nucléaires et sa campagne d'exécutions massives. Sans eux, sa chute est inévitable. 

Article précédemment publié dans Brussels Morning.