Trump attaque la politique commerciale de l'Algérie

Banderas de Estados Unidos y Argelia
Drapeaux des États-Unis et de l'Algérie - PHOTO/FILE
Donald Trump condamne les politiques commerciales protectionnistes de l'Algérie, qu'il considère comme un obstacle majeur aux intérêts économiques des États-Unis

Malgré la signature d’un accord-cadre sur le commerce et l’investissement avec les États-Unis en 2001, l’Algérie persiste dans une politique commerciale fermée et protectionniste. N’étant toujours pas membre de l’OMC, elle applique des droits de douane prohibitifs pouvant atteindre 60 %, auxquels s’ajoutent des surtaxes allant jusqu’à 200 % sur plus de 1 000 produits.  

Ce protectionnisme excessif freine l’accès au marché et décourage les exportateurs étrangers, notamment américains. Les barrières non tarifaires sont omniprésentes : quotas déguisés, autorisations complexes, monopoles d’État sur des importations stratégiques (blé, riz, légumineuses), et interdictions pures et simples de produits courants comme les équipements médicaux d’occasion ou certaines machines. 

La bureaucratie douanière est lente, opaque et arbitraire. Les exigences de “Visa Fraude” ou de multiples certificats ralentissent considérablement les procédures, parfois pendant des mois, sans justification. En matière de normes sanitaires et phytosanitaires, l’Algérie impose des restrictions souvent injustifiées, sans transparence ni reconnaissance mutuelle, en contradiction avec les principes de libre-échange.  

L’investissement étranger est également découragé par la règle du 51/49, réimposée sans préavis, qui prive les investisseurs étrangers de tout contrôle effectif sur leur capital.

Quant à la propriété intellectuelle, l’application reste faible et les mécanismes de protection sont largement insuffisants. Le secteur numérique souffre aussi d’un arsenal réglementaire lourd, avec une exigence de localisation des données et des plafonds de paiement qui freinent le commerce électronique.  

Enfin, l’économie reste dominée par des entreprises publiques inefficaces et sous-performantes qui bénéficient d’un traitement préférentiel injustifié. Ces monopoles étatiques, soutenus à perte par le gouvernement, faussent la concurrence et verrouillent l’accès à de larges pans du marché.  

En somme, malgré un accord en place depuis plus de vingt ans, l’Algérie continue d’ériger des barrières systémiques à l’ouverture économique, au détriment de ses engagements bilatéraux et du climat des affaires.