La Banque mondiale approuve un prêt de 500 millions de dollars pour le Maroc

La Banque mondiale a approuvé un prêt de 500 millions de dollars pour le Maroc.
L'objectif est d'améliorer le système de protection sociale et la situation des plus vulnérables face aux risques sanitaires et environnementaux.
Deuxième phase
Comme le rapporte l'agence de presse officielle marocaine MAP, ce financement est le deuxième d'une série de trois interventions visant à soutenir le programme de réformes du gouvernement dans différents domaines, avec un accent particulier sur la couverture sociale des citoyens dans ce cas.
Le programme de financement "en appui aux politiques de développement pour le renforcement du capital humain et la construction d'un Maroc résilient s'adresse en priorité aux populations vulnérables", suite à plusieurs rudes vicissitudes auxquelles fait face le royaume marocain, telles que la pandémie du COVID-19, la sécheresse persistante, affectant l'approvisionnement en eau et l'agriculture, résultant du changement climatique, ou encore le violent tremblement de terre du 8 septembre dernier qui a dévasté plusieurs enclaves marocaines, comme surtout le Haut Atlas.

"Le Maroc, comme beaucoup d'autres pays, continue de faire face à une série de crises, et les populations les plus vulnérables sont les plus touchées", a déclaré Jesko Hentschel, directeur de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte, comme l'indique le communiqué officiel distribué.
"Les Marocains font preuve d'une forte résilience, et pour les soutenir dans cet effort, le gouvernement continuera à étendre la couverture de l'assurance maladie, à promouvoir un meilleur accès à des soins de santé abordables dans tout le pays, à renforcer la gouvernance dans le secteur de la santé, à soutenir la mise en œuvre du programme d'aide sociale directe et à améliorer la protection contre les risques climatiques", a-t-il ajouté.
"Au cours de l'année écoulée, le gouvernement a réalisé des progrès significatifs dans la mise en œuvre des réformes", a déclaré la Banque mondiale. L'institution financière basée à Washington a noté que le nombre de personnes éligibles à l'assurance médicale obligatoire (AMO) a considérablement augmenté, passant de 10 millions (bénéficiaires du RAMED, le régime d'assistance médicale) à 22 millions (éligibles à l'AMO-Tadamon et à l'AMO-TNS).
De plus, selon l'institution financière internationale, le cadre juridique du secteur de la santé a été révisé afin de réorganiser le système national de santé. Cette deuxième phase de financement permettra au Maroc de mieux faire face aux risques sanitaires.
Le nouveau financement vient appuyer les mesures mises en œuvre par l'État marocain conformément aux directives du roi Mohammed VI pour renforcer la protection sociale.
Le gouvernement marocain a, par exemple, mis en place un important paquet de mesures d'aide économique, d'assistance matérielle et de remise en état des infrastructures après le tremblement de terre.
Troisième phase
Le financement de la Banque mondiale continuera à soutenir le gouvernement marocain dans le renforcement du cadre institutionnel et de coordination pour la gestion des risques climatiques et des catastrophes, et dans le développement de régimes d'assurance et d'autres mécanismes de solidarité pour protéger les agriculteurs, qui sont durement touchés par le changement climatique et la sécheresse, a déclaré la Banque mondiale.
La troisième phase de financement continuera à soutenir le Maroc dans le domaine de la protection sociale et de la santé, avec pour défi de parvenir à une couverture sanitaire universelle et à une assistance sociale directe, ainsi qu'à l'expansion des régimes de retraite afin d'améliorer la situation économique des personnes âgées.