Bpifrance organiza en Marruecos una convención económica enfocada en proyectos sostenibles

La banque publique d'investissement Bpifrance, en collaboration avec la Chambre française de commerce et d'industrie du Maroc et l'Agence française pour la transition écologique (ADEME), a organisé du 21 au 25 février une conférence de prospection économique au Maroc dans le but de permettre à 16 entreprises françaises d'investir dans le domaine de l'industrie et des énergies renouvelables, rapporte Bpifrance dans un communiqué.
Ces journées intitulées 'Explore & Match Industry 4.0 and Energy Transition Morocco' se tiennent à Casablanca dans le but que "les entreprises emblématiques du secteur français de la Fab et des énergies renouvelables puissent développer leur portefeuille clients au Maroc et établir des relations d'affaires qualifiées et durables", peut-on lire dans le communiqué. Cela permettra à ces entreprises de décrypter les stratégies des principaux acheteurs et acteurs stratégiques marocains, d'analyser la concurrence locale et de calibrer les moyens commerciaux adaptés aux partenaires marocains.
Des visites de sites industriels et des séminaires en présence de plusieurs institutions marocaines et françaises, ainsi que de représentants de l'écosystème local d'entreprises publiques et privées, sont prévus au cours de ces journées. Un temps d'échange et un programme de rendez-vous d'affaires individuels avec des conseillers du commerce extérieur français sont également prévus.

Ce programme est la première opération du nouveau bureau régional Afrique du Nord de Bpifrance, basé à Casablanca. Cette convention économique s'inscrit dans la stratégie de la banque visant à renforcer sa présence en Afrique et à diversifier ses activités sur le continent. Ce n'est toutefois pas le seul bureau de la banque sur le continent. Elle est également présente dans d'autres régions d'Afrique, comme Abidjan, Dakar et Nairobi, qu'elle entend compléter.
En tout cas, les raisons pour lesquelles le groupe français mise sur le Maroc dans ses ambitions africaines sont dues au "centre commercial logistique et financier que représente le Maroc en Afrique", selon le communiqué de presse de la banque. "L'emplacement stratégique avec un accès à la fois à la mer Méditerranée et à l'océan Atlantique fait du Maroc une porte de l'Afrique", a-t-il expliqué. En outre, le royaume alaouite a été décrit comme une "destination attrayante pour le tourisme d'affaires" par l'évaluation positive du FMI.
En outre, l'agenda vert proposé par le pays d'Afrique du Nord a également été l'une des stratégies clés de ces 16 entreprises pour collaborer avec le Maroc, notamment la décarbonisation industrielle et la transition écologique. "Le Maroc se distingue en tant que centre financier sous-régional mais aussi par sa vision avant-gardiste de la transition verte, qui a déjà attiré des entreprises françaises", conclut le communiqué.

En ce sens, le Maroc met en œuvre des projets politiques plus durables qui placent le Royaume sur la carte des pays qui peuvent potentiellement émerger comme leaders mondiaux dans l'exportation d'hydrogène vert d'ici 2050, selon l'Agence internationale pour les énergies renouvelables.
En tout cas, et en ce qui concerne ces récents jours à Casablanca, ce n'est pas la première fois que la France fait un pas en avant dans la conclusion d'accords économiques avec le Maroc. Ces dernières années, la France et le royaume alaouite ont maintenu une coopération et des accords économiques. La dernière en date remonte à novembre dernier, lorsque Paris et Rabat ont convenu d'investir dans le Fonds Mohammed VI lors d'une visite au Maroc du ministre français délégué au commerce extérieur, Franck Riester.