Casablanca se classe au premier rang des centres financiers d'Afrique

Casablanca Finance City (CFC) continue d'être le premier centre financier africain, se classant au 54e rang de l'Indice mondial des centres financiers (GFCI). Le centre économique de la ville marocaine a gagné trois places par rapport au classement précédent, renforçant et stimulant sa réputation sur les marchés africains compétitifs et à croissance rapide.
Comme le souligne Business Wire, depuis sa création en 2010, le CFC a offert à ses membres une proposition de valeur attrayante, y compris la prime "Doing Business" qui stimule leurs activités en Afrique. En outre, afin de promouvoir le marché de Casablanca, le CFC a établi une forte communauté de membres de plus de 200 entreprises opérant dans plus de 70 pays.

La montée de Casablanca Finance City dans le classement GFCI intervient juste avant que le Maroc n'accueille les réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), qui se tiendront du 9 au 15 octobre à Marrakech. "Cela reflète également l'engagement du Maroc et ses efforts énergiques pour être la porte d'entrée privilégiée de l'Afrique", note Business Wire.
Alors que CFC améliore sa position dans le classement, la métropole économique sud-africaine Johannesburg a connu une détérioration significative de sa réputation en tant que centre financier pertinent en Afrique. La ville est passée de la 69e à la 83e place dans l'indice des centres financiers mondiaux.
Cette situation est en partie due au fait que le Groupe d'action financière (GAFI) a placé l'Afrique du Sud sur sa liste grise. Cet organisme intergouvernemental est chargé d'établir des normes mondiales pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
En mars dernier, le GAFI a retiré le Maroc de sa liste grise, renforçant ainsi l'image et la position du Royaume aux yeux des institutions financières internationales, ainsi que la confiance des investisseurs étrangers dans l'économie marocaine.
Cet organisme de surveillance indique aux banques, aux organisations financières et aux investisseurs du monde entier les pays qui ne respectent pas pleinement les règles de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Outre l'Afrique du sud, d'autres pays comme Haïti, le Yémen et le Mozambique figurent sur la liste grise du GAFI.
Par ailleurs, il convient de noter que la ville américaine de New York reste la première place financière du monde depuis qu'elle a détrôné Londres il y a cinq ans. La capitale britannique occupe désormais la deuxième place, suivie de Singapour et de Hong Kong.
Quelque 121 villes sont incluses dans le classement, qui repose sur des enquêtes prenant en compte des données fournies par des organisations telles que la Banque mondiale, l'OCDE et les Nations unies. L'environnement local des entreprises, le capital humain, les infrastructures et le développement du secteur financier sont quelques-uns des facteurs pris en compte pour établir la liste.