Les envois de fonds de la diaspora marocaine ont dépassé 2,73 milliards de dollars en mars
La croissance de la diaspora marocaine est de plus en plus évidente. En atteignant la barre des 2,73 milliards de dollars de transferts de fonds en mars, les Marocains résidant à l'étranger (MRE) restent un pilier fondamental de l'économie et des investissements au niveau national.
Bien que l'Office des changes (OE) ait annoncé que les entrées ont diminué de 0,4 %, les données restent positives et reflètent que le marché marocain continue d'être en plein essor.
En même temps, l'OE a précisé que cette baisse ne signifie pas un problème pour l'économie marocaine. Ceci est principalement dû au fait que 2023 a été une année pleine de records pour l'économie marocaine. En termes de chiffres, 2023 a dépassé les revenus de 2022 de 4% pour atteindre 11,5 milliards de dollars.
Depuis la libéralisation des monnaies et du marché marocain en 1996, la croissance et l'implantation des EMR ont été fondamentales. Outre le tourisme, l'investissement et les exportations, les transferts de fonds ont constitué une contribution majeure à la Banque centrale (Bank Al Maghrib).
Le ministre marocain de l'Investissement, Mohcine Jazouli, a souligné l'importance des transferts de fonds de la diaspora marocaine et a exhorté et encouragé les Marocains vivant à l'étranger à investir davantage au Maroc. Jazouli a fait remarquer que seuls 10 % des fonds transférés au Maroc en 2021 ont été consacrés à des investissements.
Le roi Mohammed VI a demandé à plusieurs reprises au gouvernement d'améliorer l'environnement des affaires pour les MRE en plus d'inviter les représentants de la diaspora marocaine à profiter des opportunités d'investissement dans son pays. Ces demandes ont été satisfaites au cours de cette année, qui a vu pour la première fois un solde positif entre les ressources obtenues par les MRE et les dépenses qu'elles génèrent.
L'économie marocaine poursuit sa croissance
Les bonnes performances enregistrées année après année ont permis au pays de réduire son déficit commercial de 15 points, grâce à une réduction de 4 % des importations et à une augmentation de 3 % des exportations.
Cela s'explique notamment par la baisse des prix de l'énergie, des matières premières et des denrées alimentaires, selon l'OE. De même, les augmentations dans les secteurs du textile, de l'automobile, des phosphates et des énergies renouvelables ont contribué à creuser l'écart au cours de l'année écoulée.
Au cours de la période, les principaux secteurs d'exportation du pays ont poursuivi leur trajectoire de croissance, l'industrie automobile étant le leader incontesté. La valeur totale des exportations s'est élevée à 113,5 milliards de dirhams (équivalant à 11,2 milliards de dollars), soit une augmentation de 3 pour cent en glissement annuel.
En particulier, les exportations du secteur automobile ont enregistré une augmentation substantielle de 13 pour cent, atteignant 38 milliards de dirhams (équivalent à 3,7 milliards de dollars). Cette forte performance de l'industrie automobile a contribué à la croissance globale de la valeur des exportations du pays au cours de la période.
