L'ASCAME se félicite de l'engagement politique d'Ursula Von der Leyen en faveur de la Méditerranée par le biais d'une Commission européenne spécifique

L'ASCAME se félicite de la mesure annoncée par Ursula Von der Leyen au Parlement européen le 18 juillet, visant à créer une Commission européenne spécifique pour relever les défis de la Méditerranée
La Asociación de Cámaras de Comercio del Mediterráneo (ASCAME) - PHOTO/ARCHIVO
L’Association des Chambres de Commerce et d’Industrie de la Méditerranée (ASCAME) - PHOTO/ARCHIVO

L'Association des Chambres de Commerce de la Méditerranée (ASCAME) se félicite de l'annonce faite par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, de la création d'un portefeuille spécifique pour la Méditerranée, ce qui indique une plus grande attention à la région méditerranéenne dans le prochain mandat. "La Méditerranée doit attirer toute notre attention", a déclaré Mme von der Leyen aux députés européens à Strasbourg le 18 juillet. 

Pour l'ASCAME, il s'agit d'une étape importante vers la recherche de solutions communes aux défis actuels auxquels sont confrontés les pays des deux côtés de la région, tels que le contexte géopolitique - guerres en Europe et au sud de la Méditerranée - la crise financière et les défis liés à la transformation numérique et à la transition durable. 

Selon Anwar Zibaoui, coordinateur général de l'ASCAME, "nous nous réjouissons de travailler et de collaborer avec la Commission européenne pour établir des synergies et des partenariats entre les institutions et les organisations publiques et privées des deux côtés de la Méditerranée". Comme il le fait remarquer, "l'annonce de Mme Von der Leyen répond à la demande formulée par l'ASCAME en 2015 pour la nomination d'un commissaire européen chargé des questions méditerranéennes".

Les changements de paradigme, les nouvelles tendances dans tous les secteurs économiques et le nouveau scénario géopolitique impliquent de repenser les relations entre la Méditerranée et l'Europe, longtemps caractérisées par une relation donateur-bénéficiaire. En ce sens, l'ASCAME plaide une fois de plus en faveur d'une plus grande coopération dans la région afin de garantir le renforcement d'économies plus inclusives et d'un plus grand bien-être social dans les deux bassins méditerranéens. Des défis tels que la révolution numérique ou l'économie verte et bleue constituent une occasion unique de progresser vers une Méditerranée plus inclusive, prospère et pacifique. 

Par exemple, selon Zibaoui, "la promotion de la coopération économique aiderait à résoudre les problèmes d'immigration et de radicalisation, en plus de stimuler l'interaction intra-régionale, la création d'emplois, l'investissement, l'expertise en matière de crédit, ou la promotion d'un tourisme durable". Selon lui, "une plus grande coopération permettrait de lutter plus activement contre la pauvreté et les inégalités sociales, tout en servant à faire avancer la mise en œuvre de la démocratie dans toute la région". 

C'est pourquoi l'ASCAME soutient la création d'un portefeuille spécifique pour la Méditerranée, une étape clé pour relever les défis actuels et explorer de nouvelles voies de coopération et de nouveaux horizons. Dans cette optique, l'ASCAME insiste sur la nécessité de revitaliser l'Union pour la Méditerranée, qui constitue le cadre régional approprié pour la coopération entre les 43 États membres.