L'Audiencia Nacional confirme le non-lieu prononcé à l'encontre de Galán dans l'"affaire Villarejo"

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La chambre pénale vient de rejeter le recours déposé par le président de l'ACS, Florentino Pérez, auquel s'étaient joints Podemos et Corneliu Dica, ancien partenaire d'Iberdrola dans un projet en Roumanie, qui aurait été espionné par le commissaire à la retraite José Manuel Villarejo.

La chambre pénale de l'Audiencia Nacional (AN) a confirmé le classement de l'"affaire Villarejo" du président d'Iberdrola, Ignacio Sánchez Galán, qui avait été décrété par le juge d'instruction au motif que les faits pour lesquels il était mis en examen dans la macro-affaire "Tándem" seraient prescrits.

Il s'agit d'un non-lieu qui, selon l'article 637 de la loi de procédure pénale, procédera à un non-lieu car il n'y a aucune preuve rationnelle d'avoir commis l'acte qui a donné lieu à la formation de l'affaire, ni quoi que ce soit qui ait constitué un crime et donc ceux qui allaient poursuivre sont totalement exonérés de responsabilité pénale.

Dans une ordonnance rendue jeudi, les juges de la troisième section rappellent que le délai de prescription du délit de corruption est de dix ans, une période qui aurait pris fin en juin 2021, mois au cours duquel le chef du tribunal central d'instruction numéro 6 a inculpé Sánchez Galán. Et, ajoutent-ils, les faits pour lesquels il est convoqué se sont produits entre 2004 et 2009.

C'est le 23 juin dernier que le juge Manuel García Castellón a ordonné la révocation de Sánchez Galán en raison de la prescription des faits pour lesquels il était accusé de corruption active, d'atteinte à la vie privée et de falsification de documents commerciaux.