L'Observatoire syrien des droits de l'homme a constaté que la plupart des morts sont des combattants proches de l'Iran

Au moins 23 soldats et miliciens tués lors de la dernière attaque israélienne en Syrie, selon l'OSDH

PHOTO/AFP - Les défenses aériennes syriennes répondent aux missiles israéliens visant le sud de la capitale, Damas

Au moins 23 soldats et miliciens syriens alliés au gouvernement de Bachar al-Asad ont été tués lors d'une nouvelle frappe aérienne israélienne sur la province de Deir al-Zur, dans l'est du pays arabe, mercredi matin, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

L'agence de presse officielle syrienne SANA, citant une source militaire non identifiée, a rapporté que l'attaque de "l'ennemi israélien" a eu lieu tôt le matin contre la ville de Deir al-Zur et la ville de Al-Bukamal, dans la même région, sans fournir un bilan des victimes.

Toutefois, l'Observatoire, qui est basé au Royaume-Uni et dispose d'un vaste réseau de collaborateurs sur le terrain, a déclaré dans un communiqué que l'action avait causé la mort de 23 personnes, pour la plupart des combattants proches de la République islamique d'Iran (un partenaire du gouvernement d'Al-Asad et un pays disposant d'un vaste réseau de groupes chiites collaborant par le biais desquels il s'immisce dans les affaires d'autres États comme la Syrie, comme dans le cas de la milice du Hezbollah), et en avait blessé 28 autres, de sorte que le nombre de morts pourrait augmenter dans les prochaines heures.

"La deuxième vague d'incursions israéliennes en Syrie cette année a tué 23 personnes", a déclaré l'OSDH, ajoutant que les victimes étaient sept soldats syriens et "le reste était des milices proches de l'Iran". Les dernières attaques ont eu lieu le 7 janvier contre des positions dans le sud de la Syrie et au sud de la capitale Damas, tuant trois combattants pro-iraniens. 

En 2020, Israël a atteint environ 50 cibles en Syrie, selon un rapport annuel publié fin décembre par l'armée hébraïque. Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, l'État israélien a mené des centaines d'offensives contre les troupes du gouvernement syrien et les forces alliées iraniennes et les combattants du Hezbollah. 

Israël poursuit ses efforts pour mettre fin à cette influence du régime des ayatollahs dans certaines régions du Moyen-Orient, ce qui entraîne une dangereuse instabilité dans la région, qui est actuellement combattue par des opérations comme celle-ci et des mouvements diplomatiques qui cherchent la paix, les plus représentatifs étant les anciens accords d'Abraham signés entre des pays arabes comme les Émirats arabes unis, le Bahreïn ou le Soudan avec Israël afin d'établir des liens diplomatiques avec le pays juif.