Le Frente Obrero nie être au service de l'Algérie et avoir reçu de l'argent du pays nord-africain

Le Frente Obrero a nié avoir reçu 5 millions d'euros de l'ambassade algérienne à Madrid pour suivre ses directives, profitant de la campagne électorale en Espagne et attaquant le Maroc sur le territoire espagnol, sapant ainsi les bonnes relations diplomatiques qui existent aujourd'hui entre le royaume marocain et l'Espagne.
L'information sur le prétendu argent algérien destiné au Frente Obrero avait été publiée par le média Euromagreb et Atalayar a reproduit cette information dans un de ses articles, qui reflétait également l'énorme malaise de la communauté marocaine en Espagne, qui a publié un communiqué condamnant fermement les provocations systématiques et délibérées promues par certaines parties hostiles à toute relation solide et stratégique entre les royaumes du Maroc et de l'Espagne, la dernière de ces provocations et attaques anti-marocaines a été le fait du parti Frente Obrero, par le biais d'affiches attaquant un symbole de la souveraineté marocaine, d'une manière immorale qui n'a rien à voir avec la liberté d'expression.
Cette banderole, placée sur un immeuble du quartier madrilène d'Aluche, reproduisait une image caricaturale de Pedro Sánchez et de Mohamed VI s'embrassant sur la bouche avec le slogan "que Mohamed VI vote pour toi". La banderole a été retirée quelques jours plus tard par un groupe antifasciste qui a installé une banderole avec d'autres slogans.
Fermín Turia, l'un des dirigeants du Frente Obrero et candidat numéro 2 pour Madrid aux prochaines élections, auxquelles le groupe se présente pour la première fois, a annoncé une action en justice et une plainte auprès de la Commission électorale centrale pour ce qu'ils considèrent comme des fausses nouvelles au vu de ces informations publiées par Euromagreb et rapportées par Atalayar.
De son côté, le président du Frente Obrero, Roberto Vaquero, a envoyé un burofax à la rédaction d'Atalayar pour exiger le droit de rectifier certains contenus de l'article intitulé "L'Algérie tente de nuire aux relations hispano-marocaines par le biais de l'extrême gauche espagnole".
Des trois points de rectification soulevés, le premier sur le communiqué de l'Union socialiste des forces populaires du Maroc, nous n'avons rien à dire, ce sera à ce parti politique marocain d'en décider. Quant au troisième point, qui se réfère à la politique proposée par le Frente Obrero en matière de relations avec le Maroc, il relève de la compétence de ce parti politique. En ce qui concerne le deuxième point, et conformément à son droit de rectification prévu par la loi, nous publions le texte qui nous a été envoyé.
"Le parti politique FRENTE OBRERO déclare l'ABSOLUE FAUDITE de la nouvelle qui, offerte au public espagnol par ces secteurs marocains, affirme que l'État algérien a financé électoralement notre organisation avec cinq millions d'euros dans le but de brouiller les relations de l'Espagne avec le Royaume du Maroc : le financement électoral de notre parti est totalement transparent et public, cette nouvelle étant un simple FAKE".
Compte tenu des insultes et des attaques qui ont été faites contre Atalayar par des dirigeants du Frente Obrero dans différents médias et de la désinformation dans des médias tels que Patente de corso, nous ne pouvons que rejeter ces insultes et ces attaques, ainsi que nous regrettons qu'il y ait eu des menaces de mort contre certaines personnes et nous affirmons qu'Atalayar est un média espagnol qui traite principalement de questions relatives à l'Afrique du nord et au Moyen-Orient, entre autres régions du monde, et qu'il ne s'agit pas d'un média marocain comme cela a été diffusé sur Internet et qu'il maintient des accords de collaboration tout à fait légaux et légitimes avec des institutions publiques et privées.
La ligne éditoriale d'Atalayar est de promouvoir la connaissance de la réalité des pays d'Afrique du nord, entre autres parties du monde, de favoriser la compréhension et d'améliorer la coexistence et la collaboration dans tous les secteurs politiques, économiques, sociaux et culturels.