L'Assemblée générale des Nations unies condamne les graves violations des droits de l'homme en Iran

L'Assemblée générale des Nations unies a adopté sa 71e résolution condamnant les violations des droits de l'homme commises par le régime iranien, par 80 voix pour et 27 contre.
La résolution condamne l'application illégale de la peine de mort, les détentions arbitraires, la torture, la répression des manifestations et la discrimination à l'encontre des femmes, des minorités et des mineurs. Elle demande l'arrêt immédiat des exécutions, dont beaucoup sont fondées sur des aveux forcés, et appelle à un moratoire sur toutes les condamnations à mort.
Elle met également l'accent sur les conditions épouvantables qui règnent dans les prisons iraniennes, notamment le refus de soins médicaux et de contacts avec les familles, et condamne les violences sexuelles et sexistes commises à l'encontre des détenus.
La résolution met l'accent sur la répression sévère exercée par le régime à l'encontre des femmes et des jeunes filles, qui viole les normes internationales en matière de droits de l'homme.
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), a salué la résolution, estimant qu'elle n'était qu'un petit reflet des crimes commis par le régime dans son ensemble.

Elle a rappelé que le régime avait recours aux exécutions et à la répression brutale pour étouffer les protestations, citant les récentes condamnations à mort de prisonniers politiques et les plus de 625 exécutions depuis l'entrée en fonction du nouveau président.
Mme Radjavi a souligné l'urgence de saisir le Conseil de sécurité de l'ONU sur les crimes du régime, demandant que justice soit rendue aux dirigeants iraniens pour des décennies de violations des droits de l'homme.