Le Maroc et la France partagent un "partenariat unique" fondé sur un lien "exceptionnel"

Plusieurs ministres français en visite dans le Royaume pour dynamiser et améliorer les relations franco-marocaines 
El ministro francés de Asuntos Exteriores, Stéphane Séjourné, y el jefe de la diplomacia marroquí, Nasser Bourita - PHOTO/@Marocdiplo_EN
Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné et le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita - PHOTO/@Marocdiplo_EN
  1. La France, prête à investir au Sahara occidental aux côtés du Maroc 

Le Maroc et la France sont unis par un "partenariat unique" fondé sur un "lien exceptionnel" renouvelé par un agenda politique, a souligné récemment le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères, dans des propos rapportés par l'agence de presse marocaine MAP.   

"La première visite du ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, sera le point de départ d'autres visites", a-t-il dit, en référence à la visite du chef de la diplomatie française au Royaume en février dernier.  

Lors de cette visite, Séjourné s'était dit "impressionné par les réformes et les projets menés par Sa Majesté le Roi, qui place le développement humain au cœur du modèle de développement promu par le Royaume". 

En ce qui concerne les relations bilatérales, le ministre a affirmé que Paris et Rabat sont déterminés à renouveler et à approfondir leurs relations "exceptionnelles" en s'accordant sur une feuille de route "claire" et "ambitieuse" pour relever les nouveaux défis. 

Après le voyage de Séjourné, c'est au tour du ministre délégué au Commerce extérieur, Franck Riester, de se rendre au Maroc dans le but de continuer à promouvoir le partenariat unique qui unit la France et le Maroc. Une relation, selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, "fondée sur un lien exceptionnel entre nos deux pays, et renouvelée par un agenda politique qui nous permet aujourd'hui de nous projeter dans les trente prochaines années, avec une feuille de route ambitieuse". 

La visite de Franck Riester au Maroc "s'inscrit pleinement dans cette logique et dans ce mouvement, puisqu'il est en charge du commerce extérieur", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. "Cela fait pleinement partie de sa feuille de route, et c'est pour cette raison qu'il se rend au Maroc. Cela n'exclut pas d'autres visites ministérielles à l'avenir dans le cadre de ce partenariat stratégique renouvelé", a-t-il conclu. 

La France, prête à investir au Sahara occidental aux côtés du Maroc 

Au Maroc, Riester a annoncé que la France était prête à investir aux côtés du Maroc dans la région du Sahara occidental. "Nous devons faire en sorte de travailler ensemble, nous avons des intérêts communs", a-t-il déclaré aux journalistes à la Chambre française de commerce et d'industrie de Casablanca, soulignant qu'il souhaitait travailler "au renforcement de la relation". 

Avant de se rendre à Casablanca, Riester s'est entretenu à Rabat avec le ministre marocain délégué à l'investissement, Mohcine Jazouli, et le ministre marocain de l'industrie, Ryad Mezzour.   

Outre Riester, le ministre français de l'Agriculture, Marc Fesneau, qui participera au Salon de l'agriculture du Royaume (SIAM) qui se tiendra du 22 au 28 avril à Meknès, et le ministre de l'Économie, Bruno le Maire, qui se rendra au Maroc du 26 au 28 avril et participera au Forum d'investissement Maroc-France avec plusieurs responsables et hommes d'affaires des deux pays, selon l'agence EFE.  

Le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et la ministre de la Culture, Rachida Dati, devraient également se rendre au Maroc au cours de la troisième semaine de ce mois. 

Toutes ces visites de haut niveau visent à promouvoir et à améliorer les relations franco-marocaines après certaines tensions diplomatiques liées au rapprochement de Paris avec l'Algérie, à la couverture médiatique française du tremblement de terre de septembre et aux pressions exercées par Rabat sur la France pour qu'elle se positionne plus clairement en faveur du plan d'autonomie proposé par le Royaume comme solution au conflit du Sahara occidental.