Atalayar s'est entretenu à Rabat avec Concepción Brito, présidente de la Fédération des municipalités des Canaries, à l'occasion de l'atelier sur la Coopération décentralisée des collectivités territoriales

Le Maroc et les îles Canaries, désireux de renforcer leur coopération dans plusieurs domaines

Cooperación Descentralizada de las Colectividades Territoriales Marruecos-España
Cooperación Descentralizada de las Colectividades Territoriales Marruecos-España

Afin de continuer à promouvoir les relations entre le Maroc et l'Espagne, l'Association marocaine des présidents des conseils préfectoraux et provinciaux (APCPP) a organisé un atelier sur la Coopération décentralisée des collectivités territoriales à la Bibliothèque nationale du Maroc.   

L'événement de Rabat était la rencontre idéale pour que les autorités gouvernementales et territoriales des deux pays puissent partager leurs expériences sur ce sujet.  

Atalayar a pu s'entretenir à Rabat avec Concepción Brito, présidente de la Fédération des municipalités des îles Canaries, qui a souligné la coopération entre les localités marocaines et canariennes dans différents domaines, tels que la lutte contre le changement climatique. 

Quel bilan tirez-vous de cette rencontre ?

Pour nous, cette réunion a été très positive. Nous pensons que c'est le début d'un chemin de coopération administrative entre les gouvernements locaux des îles Canaries et les gouvernements locaux du Maroc. Jusqu'à présent, nous n'avions pas eu l'occasion de partager nos expériences et nos bonnes pratiques, et nous pensons que cette réunion nous met sur la voie de cette coopération qui existe déjà entre les gouvernements des États, et nous devons faire un pas de plus vers cette coopération locale. 

On pourrait dire que les intérêts des îles Canaries et les intérêts du Maroc, par exemple, le Sahara, sont complémentaires et non conflictuels. 

Je crois que les positions des gouvernements ont été claires à ce sujet. Ce à quoi nous aspirons au sein de la Fédération des municipalités des îles Canaries, c'est d'essayer d'avancer sur des projets communs qui nous unissent, et non pas qui nous séparent. Ce que nous partageons, ce sont des valeurs et des idées basées sur le consensus, afin d'aborder tout ce qui peut nous mettre sur la même voie. Nous travaillerons toujours à partir de là.

Quels sont les secteurs les plus actifs en matière de collaboration ? 

Je pense que l'un des domaines dans lesquels nous pouvons collaborer est précisément celui des défis posés par le changement climatique et la gestion de la durabilité environnementale. Il en va de même pour l'égalité, l'emploi, l'organisation économique et commerciale. Ce sont des secteurs dans lesquels les deux gouvernements locaux, tant au Maroc qu'aux îles Canaries, travaillent déjà, ainsi que dans les domaines de la protection civile, de la sécurité, etc. Au cours de la réunion, plusieurs questions ont été soulevées sur lesquelles je pense que nous pourrons nous mettre d'accord sur de nombreux projets.