Le parti politique a adhéré au document envoyé par 29 organisations au président de la Commission électorale centrale

Le Partido Andalusí rejette les récentes incitations à la haine et à la discrimination à l'encontre des collectifs vulnérables

AP/BERNAT ARMANGUE - Imagen de migrantes próximos a la frontera entre España y Marruecos
AP/BERNAT ARMANGUE - Image de migrants près de la frontière entre l'Espagne et le Maroc

Le Partido Andalusí a publié un communiqué officiel dans lequel il rejette catégoriquement l'incitation à la haine et à la discrimination faite par certains secteurs à l'encontre de groupes vulnérables tels que les immigrés non espagnols qui résident dans le pays. Ce groupe politique souligne que les Marocains sont utilisés comme une arme dans la campagne électorale actuelle, en semant le rejet dans l'opinion publique par le biais d'initiatives telles que la banderole affichée à Madrid représentant l'image du roi Mohammed VI embrassant sur la bouche le premier ministre espagnol, Pedro Sánchez. Une banderole qui a suscité de vives critiques de la part de la société civile espagnole et marocaine.  

Le Partido Andalusí s'est donc joint au document envoyé par 29 organisations au président de la Commission électorale centrale pour lutter contre cette situation. 

Le communiqué officiel du Partido Andalusí est reproduit ci-dessous : 

Le Partido Andalusí soutient la lettre - communiqué envoyée par 29 organisations à Miguel Colmenero Menéndez de Lucara en tant que président du Conseil Central Electoral dans tous ses termes, mais en insistant particulièrement sur certains points et en y joignant une autre vision plus engagée si possible envers les personnes en situation de grave vulnérabilité en ciblant les minorités résidant dans ce pays. 

Les Marocains, entre autres minorités, sont utilisés comme une arme de guerre, semant le rejet dans l'opinion publique à l'égard de ce secteur de migrants, ce qui pourrait conduire au rejet de ces groupes par l'opinion publique.  

Cette attitude xénophobe, aporophobe et islamophobe gangrène toute l'Europe, l'Espagne étant l'un des endroits où cette maladie se développe. C'est pourquoi nous demandons à la Commission électorale centrale d'enquêter et de prendre des mesures contre ces partis politiques qui nuisent gratuitement à la coexistence et à l'harmonie en incitant à la haine et à la discrimination, encourageant d'éventuelles attaques contre les groupes les plus vulnérables, comme c'est le cas dans ces élections avec les personnes arrivant de l'autre côté de la Méditerranée.