Les Émirats arabes unis enregistrent leurs meilleurs chiffres en matière de commerce extérieur non pétrolier
L'ouverture des marchés et les investissements étrangers ont permis aux Émirats arabes unis de se positionner comme la deuxième puissance économique de la région

Les Émirats arabes unis (EAU) atteignent des chiffres records dans le commerce extérieur non pétrolier, atteignant ainsi l'un des objectifs clés du gouvernement. Grâce à l'ouverture des marchés et à l'attraction des investissements étrangers, le pays a enregistré une croissance de plus de 25,4 % au premier semestre 2025, ce qui représente les meilleurs chiffres de croissance parmi les pays du Golfe.
Selon le ministre émirati du Commerce extérieur, Thani bin Ahmed Al Zeyoudi, la valeur totale des exportations a atteint 460 milliards de dollars. L'augmentation des exportations a été 14 fois supérieure à la moyenne mondiale, qui s'est établie à 1,75 % contre 25,4 % pour les Émirats. Pour Zeyoudi, cette augmentation reflète la solidité des politiques économiques et des plans stratégiques à long terme du pays.

Ces chiffres représentent le double de la valeur de celles-ci par rapport à 2020, selon le Premier ministre et vice-président du pays, le cheikh Mohamed bin Rashid al Maktoum, sur son compte X.
Une partie de cet essor économique est le résultat de la mise en œuvre de 10 des 28 accords d'investissement étranger qui sont entrés en vigueur cette année et qui devraient rester en vigueur jusqu'en 2028. « Les résultats d'aujourd'hui sont le fruit de politiques solides et continues », a souligné le ministre émirati du Commerce extérieur.
En ce qui concerne les importations, les chiffres ont également affiché une forte croissance. La position solide des Émirats arabes unis dans le Golfe, deuxième économie derrière l'Arabie saoudite, a permis une augmentation de 22,5 % des chiffres, qui représentent 100,75 milliards de dollars.
Enfin, il a ajouté que les objectifs à court terme du pays sont d'élargir le réseau d'investissement international, de se positionner comme un centre commercial mondial et d'étendre sa présence dans les chaînes de valeur internationales.
Depuis le renforcement des réglementations économiques par le ministère du Commerce extérieur, la contribution des exportations non pétrolières au commerce total a dépassé 21,4 %. Ces résultats ont été interprétés par le ministre comme un succès total.

Données économiques des Émirats
D'autres chiffres qui soutiennent les efforts des Émirats, selon les rapports de l'Organisation mondiale du commerce, sont les suivants :
- Les Émirats arabes unis se classent au 11e rang des pays exportateurs de marchandises, au 13e rang des exportateurs de services et au 21e rang des exportateurs de biens numériques.
- Les Émirats représentent 41,4 % des exportations de biens du Moyen-Orient et 26 % des exportations de services dans le monde.
- Les Émirats affichent officiellement un excédent de plus de 134 milliards de dollars, ce qui en fait le cinquième pays au monde avec le meilleur résultat en matière de balance commerciale.
- Les Émirats sont le pays qui a le plus contribué à la croissance économique des pays du Golfe, avec 3,2 % pour 2025.
Institutionnaliser le commerce extérieur
Au cours de la conférence, le ministère, au vu des résultats, a approuvé la création d'une structure fédérale au sein du gouvernement dont l'objectif sera de contrôler la transition des réexportations vers les exportations directes et la recherche de marchés spécifiques.
Selon le ministre, l'élargissement de la structure institutionnelle afin d'améliorer l'efficacité des politiques commerciales fait partie des efforts déployés par le pays pour conclure de nouveaux accords commerciaux plus avantageux qui se traduiront par des résultats positifs tangibles.

Zeyoudi a également souligné l'importance de l'impact des partenariats économiques globaux avec des économies en développement telles que l'Inde, la Turquie et la Chine. Les Émirats arabes unis ont augmenté leur balance commerciale avec ces pays de 33, 43 et 15 % respectivement.
Pour les années à venir, le gouvernement s'est fixé pour objectif de réduire encore davantage la dépendance du pays à l'égard des exportations de pétrole, bien qu'il soit l'un des principaux fournisseurs mondiaux de pétrole brut et que ses exportations non pétrolières représentent déjà 75,5 % du total.