Les Émirats et l'UE renforcent leurs liens économiques
Les Émirats arabes unis et l'Union européenne (UE) ont exploré de nouvelles voies pour renforcer leur coopération économique grâce aux derniers contacts établis à Bruxelles, entre Thani bin Ahmed Al-Zeyoudi, ministre émirati du Commerce extérieur, et Maroš Šefčovič, commissaire européen au Commerce.
L'objectif des deux parties est de développer davantage leurs relations commerciales et d'investissement, en se concentrant sur des secteurs stratégiques clés.
Lors du sommet qui s'est tenu à Bruxelles, les deux parties ont abordé les derniers progrès des négociations visant à conclure un accord de partenariat économique global (CEPA), après le premier cycle de discussions qui s'est tenu fin juin et début juillet.
À cet égard, l'accord de partenariat économique global proposé devrait permettre de renforcer les liens commerciaux et d'investissement, en accordant une place prépondérante au secteur privé et en favorisant la croissance économique des deux parties.
À l'issue de ces contacts, Thani bin Ahmed Al-Zeyoudi et Maroš Šefčovič se sont montrés optimistes quant aux progrès réalisés et aux avantages potentiels des accords conclus, comme l'a rapporté l'agence de presse officielle émiratie WAM. Le ministre émirati du Commerce extérieur a indiqué que le dialogue continu avec l'Union européenne est essentiel pour s'adapter à l'évolution du paysage commercial mondial, soulignant que l'UE est un partenaire commercial et d'investissement précieux pour les Émirats, un pays désireux de développer davantage de secteurs stratégiques clés pour l'avenir, tels que les énergies renouvelables ou les technologies innovantes.
Le ministre émirati a souligné l'importance de développer de nouveaux liens économiques et commerciaux en misant sur des secteurs en plein essor, tels que ceux liés à la transition énergétique, aux technologies de pointe et à la sécurité alimentaire, en plus des énergies renouvelables. Cela s'inscrit dans le plan de l'État émirati visant à diversifier son économie afin de ne pas dépendre exclusivement des hydrocarbures, principale source de financement national, en investissant d'importantes ressources économiques dans le développement d'autres secteurs avec la collaboration d'autres pays plus expérimentés dans ces nouveaux domaines de développement, tels que le tourisme, les sports, les infrastructures de toutes sortes, les nouvelles technologies, etc. Une voie de planification économique qui a été suivie par d'autres pays du Golfe, comme l'Arabie saoudite.
La délégation des Émirats arabes unis qui s'est rendue à Bruxelles comprenait Mohammed Al-Sahlawi, ambassadeur des Émirats arabes unis au Royaume de Belgique, à l'Union européenne et au Grand-Duché de Luxembourg, et Juma Mohammed Al-Kait, sous-secrétaire adjoint au ministère du Commerce extérieur.
Cette coopération est très prometteuse, car les Émirats et l'UE souhaitent renforcer leurs liens économiques, qui sont déjà très solides. Il convient de rappeler qu'en 2024, le volume des échanges commerciaux non pétroliers entre les deux pays a atteint 67 milliards de dollars, soit une augmentation de 2,4 % par rapport à l'année précédente, et que l'UE est restée le deuxième partenaire commercial mondial des Émirats arabes unis, représentant 8,3 % de leur commerce non pétrolier total.
Il convient de souligner que les Émirats continuent d'étendre leur réseau de partenaires commerciaux et d'investissement à travers le monde grâce au programme d'accords de partenariat économique global, qui constituent un outil important pour promouvoir la croissance du commerce extérieur non pétrolier.
Pour les Émirats, il est très important de renforcer les liens avec un partenaire tel que l'Union européenne, car cela leur ouvre davantage de débouchés commerciaux et favorise le développement économique durable, surtout si l'on mise, comme c'est le cas, sur des secteurs tels que les énergies renouvelables et les technologies innovantes, en s'éloignant des secteurs et des industries plus liés à la détérioration de l'environnement, comme celui des hydrocarbures. Une stratégie qui s'oriente sans aucun doute vers une tendance économique davantage tournée vers l'avenir et loin de l'ancrage dans le passé.
