Comme l'a expliqué le Conseil dans une déclaration

Les pays de l'UE soutiennent le renforcement de la coopération policière pour faire face aux défis sécuritaires

Atalayar_UE Soldiers

Lundi, les ministres de l'intérieur des pays de l'Union européenne (UE) ont soutenu l'idée de renforcer la coopération policière face aux nouveaux défis de sécurité, dont beaucoup sont liés à l'environnement numérique.

Lors d'une vidéoconférence, les chefs d'Etat européens ont adopté des conclusions sur la sécurité intérieure et le partenariat policier, qui réitèrent les priorités politiques à atteindre d'ici 2025, a expliqué le Conseil dans une déclaration.

D'autres objectifs consistent à utiliser pleinement les instruments d'alerte au niveau européen sur les actes criminels, avec une meilleure connexion entre les informations disponibles, notamment en facilitant le fonctionnement des systèmes.

Elle vise notamment à donner aux autorités les moyens de permettre la surveillance et la poursuite transfrontalières des crimes, en veillant à ce qu'elles puissent utiliser les technologies d'intelligence artificielle.

Ils proposent également de renforcer les agences de l'UE telles qu'Europol et Frontex et définissent la voie à suivre dans un certain nombre de domaines tels que la coopération policière, la lutte contre la criminalité transnationale organisée et la prévention et la lutte contre le terrorisme.

En outre, le Conseil (les pays de l'UE) a adopté aujourd'hui une résolution sur le cryptage, qui souligne le soutien au développement, à la mise en œuvre et à l'utilisation du cryptage comme moyen de protéger les droits fondamentaux et la sécurité numérique, mais qui "note" en même temps la nécessité de veiller à ce que les autorités policières et judiciaires compétentes puissent exercer leurs pouvoirs légaux.

Le texte rappelle que ces autorités sont de plus en plus dépendantes de l'accès aux preuves électroniques pour lutter efficacement contre le terrorisme, la criminalité organisée, les abus sexuels sur les enfants et de nombreuses cybercrimes.

La résolution explique que l'UE souhaite lancer un débat avec l'industrie technologique afin de "trouver le juste équilibre entre la poursuite de l'utilisation d'une technologie de cryptage robuste et la garantie des pouvoirs des forces de l'ordre et du pouvoir judiciaire".

Les solutions techniques possibles, souligne le document, "doivent respecter la vie privée et les droits fondamentaux et préserver la valeur que le progrès technologique apporte à la société".