La France s'abandonne à son nouveau roi : Alcaraz remporte son premier Roland Garros

Lorsque Rafa Nadal a été battu par Zverev, les Espagnols savaient que seul un joueur de tennis pouvait venger le grand roi du tennis français. Le joueur de tennis espagnol n'a pas eu d'autre choix que d'affronter Roland Garros depuis le bas du classement en raison de ses blessures, ce qui l'a amené à se battre avec l'Allemand en 64e de finale, où tout peut arriver.
Carlos Alcaraz n'a pas été épargné par des joueurs comme Wolf, De Jong, Corda ou Sinner jusqu'à ce qu'il atteigne la finale où Novak Djokovic n'était pas présent en raison d'une blessure au ménisque qui l'empêchera d'être présent à Wimbledon et aux Jeux olympiques de Paris.
Alcaraz est arrivé à Paris en bonne santé, mais ces blessures restent dans l'esprit des grands athlètes, même s'ils sont déjà rétablis. Le manque de confiance au moment de frapper ou le manque d'idées claires au moment d'étudier ses adversaires ont fait que le joueur de Murcie a souffert plus que nécessaire pour gagner les matches.
Cela fait 21 ans que Juan Carlos Ferrero a soulevé le trophée des Mousquetaires et c'est maintenant au tour de son élève de faire de même et de marquer le chemin laissé par Rafa Nadal. Depuis les tribunes, Ferrero parle à Alcaraz. Des petits slogans, des conseils rapides... des phrases vite assimilées pour qu'il les mette en pratique. Car l'Espagnol commet des erreurs importantes avec lesquelles il vit, même s'il ne les tolère pas et évite de refaire les mêmes.
Mais Carlos Alcaraz se sort de ces erreurs avec facilité. Il revient à ses coups sûrs, ceux qui ont fait mordre la poussière au géant Zverev dans des balles basses que ses presque deux mètres lui rendent impossibles. La chance est aussi au rendez-vous pour l'Espagnol. Les balles à la ligne, le juge qui travaille dur et descend de sa chaise à deux reprises pour marquer les balles et l'œil de faucon millimétré pour donner à Alcaraz le bon coup de pouce quand tout pouvait basculer.
Dans ce cinquième set, il y a eu un moment de tension où Zverev a été lésé par la décision de l'arbitre de chaise, qui a plus tard réfuté le hawk-eye : "Dans le cinquième set, il y a eu des moments où je n'ai pas eu de chance. J'ai entendu dire que la balle à 2-1 était sortie, que son deuxième service était parti selon le hawk-eye. Je l'ai vu. Si j'avais fait le break à ce moment-là, le cinquième set aurait pu se terminer différemment", a expliqué l'Allemand.

"Il y a une différence entre être mené 3-1 dans le cinquième set et être à égalité 2-2. C'est une différence déterminante. Et à la fin, c'est frustrant, mais c'est ce que c'est. Les arbitres font des erreurs, ils sont humains et c'est tout. Mais bien sûr, vous voulez qu'il n'y ait pas d'erreurs", a-t-il déclaré.
La France a une nouvelle idole et elle est espagnole. Bien qu'ils aient peut-être vécu la dernière danse de Nadal aux Jeux Olympiques, Carlos Alcaraz est venu pour rester parce qu'il sait comment gagner Wimbledon et Roland Garros. Si les blessures le laissent concourir régulièrement, peu de joueurs de tennis seront capables de le battre, même Djokovic devra quitter le trône lorsqu'il décidera de raccrocher sa raquette.
A 21 ans, Alcaraz a décidé de se faire tatouer la Tour Eiffel et la date du 9 juin 2024 sur sa cheville gauche pour marquer le tournoi des tournois. Heureusement qu'il a une autre cheville pour accueillir les anneaux olympiques.