Le Real Madrid survit au siège et écrit (encore) l'histoire de la Ligue des Champions

City a dominé le match, mais Lunin a été le meilleur dans la séance de tirs au but 
El Manchester City y el Real Madrid disputan el partido de vuelta de cuartos de final de la Liga de Campeones de la UEFA en el Etihad Stadium de Manchester, Inglaterra, el 17 de abril de 2024 - PHOTO/MI News/NurPhoto/NurPhoto vía AFP
Manchester City et le Real Madrid jouent le quart de finale retour de l'UEFA Champions League à l'Etihad Stadium de Manchester, en Angleterre, le 17 avril 2024 - PHOTO/MI News/NurPhoto/NurPhoto via AFP

"Vous ne pouvez gagner que comme ça ici", a déclaré Carlo Ancelotti après le match. Il a également envoyé un message au Bayern Munich: "Le Real Madrid ne meurt jamais". Ce sera leur adversaire en demi-finale, mais c'est une histoire lointaine après s'être soumis au siège de Manchester City dans un match sans faille défensivement. 

La concentration de toute l'équipe blanche aurait bien pu faire pleurer Simeone, qui a perdu cette capacité dans son équipe il y a des années. Le Real Madrid a défendu tout ce que le Barça et l'Atlético Madrid n'étaient pas en mesure de défendre 24 heures plus tôt. Un but de Rodrygo à la 14e a préparé le terrain pour ce qui allait être les 106 minutes suivantes. De plus, le Real Madrid n'a mis les pieds dans la surface rivale qu'à la 100e minute et n'a pris qu'un corner pour les presque 20 de City.

Guardiola ne s'est pas plaint du cadre défensif blanc. Il sait que ce n'est pas son style et que si Ancelotti l'a commencé dans ce match, c'est parce qu'il voulait sortir mieux que l'année dernière quand il avait concédé quatre buts pour une approche néfaste. 

El Manchester City y el Real Madrid disputan el partido de vuelta de cuartos de final de la Liga de Campeones de la UEFA en el Etihad Stadium de Manchester, Inglaterra, el 17 de abril de 2024 – PHOTO/MI News/NurPhoto/NurPhoto vía AFP
Manchester City et le Real Madrid jouent le quart de finale retour de l'UEFA Champions League à l'Etihad Stadium de Manchester, en Angleterre, le 17 avril 2024 - PHOTO/MI News/NurPhoto/NurPhoto via AFP

Sans le ballon, le Real Madrid était presque parfait. Seule une erreur de Rüdiger sur un dégagement a abouti au but de De Bruyne. Si l'Allemand n'avait pas emmêlé le ballon dans le dégagement, City n'aurait pas pu marquer un seul but. Le Belge a eu une autre chance qu'il a envoyé sur la barre transversale. Peut - être voulait-il trop ajuster le ballon parce qu'il pensait que Lunin viendrait l'arrêter. 

L'Ukrainien gagne un renouveau de manière considérable. Jorge Mendes se frotte les mains en préparant son assaut contre les bureaux de Bernabeu l'été prochain, mais la seule chose qui reste de tout cela est qu'Ancelotti voulait se débarrasser de lui lors de la tournée américaine et aujourd'hui il a pris le poste de Kepa et il est déjà un héros, peu importe ce qui se passe dans la feuille blanche lorsque Courtois récupère. 

Andriy Lunin, número 13 y portero del Real Madrid, juega en el partido de vuelta de cuartos de final de la Liga de Campeones de la UEFA entre el Manchester City y el Real Madrid en el Etihad Stadium de Manchester, el 17 de abril de 2024 – PHOTO/MI News/NurPhoto/NurPhoto vía AFP
Andriy Lunin, numéro 13 et gardien de but du Real Madrid, joue lors du quart de finale retour de l'UEFA Champions League entre Manchester City et le Real Madrid à l'Etihad Stadium de Manchester le 17 avril 2024 - PHOTO/MI News/NurPhoto/NurPhoto via AFP

L'entraîneur italien n'a pas voulu faire de changements. L'Espagnol de City non plus. Seule une fatigue extrême a fait sortir Vinicius ou Rodrygo, en plus de Kroos, ce qui est arrivé n'était pas de la poudre, mais des remplaçants comme Modric, Lucas Vázquez ou Brahim ont quelque chose de spécial qui ne les met pas un cran en dessous des autres, ce sont simplement des partants qui s'assoient sur un banc où il n'y a pas de poudre, même si ce n'était pas le meilleur jour pour mettre Joselu. Il n'y en avait pas besoin. 

Manchester City a tout fait pour marquer le deuxième but. Les statistiques sont celles d'un rouleau compresseur qui a cependant rencontré un certain Rüdiger aux commandes de la défense et qui a eu l'aide de Militao, presque convalescent, lorsque Carvajal n'en pouvait plus. Les minutes se sont écoulées lentement et les cinq dernières prolongations ont été une clameur de joueurs traînés sur le terrain qui n'avaient même pas Haaland comme référence car l'attaquant a de nouveau été frustré contre le Real Madrid et s'est retrouvé blessé sur le banc. 

Lunin, Llopis et Kepa ont décidé que l'Ukrainien resterait sur le penalty de Bernardo Silva et plongerait à droite sur celui de Kovacic. Plein de coups. Il ne restait plus qu'à mettre le dernier dedans. Celui qui devrait être pour un expert comme Brahim. Un Rüdiger branlant est apparu là encore, qui a ramassé le ballon et l'a lancé à l'intérieur du stick droit. Le ballon est rentré et le Real Madrid a écrit une autre page historique de la Ligue des Champions. Car l'histoire de cette compétition, qui maltraite tant son roi, est écrite par le club blanc. Il reste un chapitre, celui du Bayern Munich avec le match retour à domicile et, qui sait, si le 1er juin la légende deviendra plus grande.