Le Maroc célèbre la fête du Trône : 26 ans de progrès, d'unité et de vision géopolitique

Ce 30 juillet, le Maroc commémore la fête du Trône, une date qui célèbre non seulement l'intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, mais aussi la renaissance d'une nation qui a su transformer sa géographie, sa diplomatie et son destin. Sous sa direction, le Royaume est passé de l'espoir à la réalisation, consolidant sa place de puissance émergente en Afrique et en Méditerranée.
Des infrastructures qui relient et transforment
Depuis son accession au trône en 1999, le roi Mohammed VI a mené une révolution silencieuse dans le domaine des infrastructures.
Le port de Tanger Med, inauguré en 2007 et agrandi avec Tanger Med II, est devenu le premier port à conteneurs d'Afrique et de la Méditerranée, avec une capacité de plus de 9 millions d'EVP. Il est le cœur logistique du Royaume, reliant l'Europe, l'Afrique et l'Asie.
À cela s'ajoute le train à grande vitesse Al Boraq, le premier en Afrique, qui relie Tanger et Casablanca en moins de deux heures. Le réseau autoroutier dépasse les 2 000 km et devrait atteindre 3 000 km en 2030. Le futur mégaport de Dakhla Atlantique, en construction, sera un axe stratégique pour le commerce avec l'Amérique latine et l'Afrique de l'Ouest.
Ces travaux ne sont pas seulement du béton et de l'acier : ils sont les symboles d'une vision qui relie les régions, raccourcit les distances et redonne leur dignité à des territoires historiquement oubliés.
La diplomatie marocaine, sous la direction du Roi, a réussi à redessiner la carte politique du Sahara marocain. Plus de 110 pays soutiennent le plan d'autonomie présenté par le Maroc en 2007, considéré par l'ONU comme « sérieux, crédible et réaliste ». Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni (trois membres du Conseil de sécurité), l'Espagne et l'Allemagne ont soutenu cette proposition comme moyen définitif de résoudre le conflit régional.
Plus de 30 pays ont ouvert des consulats à Dakhla et El Aaioun, légitimant ainsi la souveraineté marocaine sur ses provinces du sud. Le Maroc n'impose rien : il propose la paix, la réconciliation et le respect mutuel.
Au Sahara marocain, plus de 7 milliards d'euros ont été investis dans des projets qui ont fait de Dakhla et El Aaioun des pôles de développement régional. Des hôpitaux, des universités, des zones industrielles, des ports et des aéroports ont été construits. La région n'est plus une périphérie : elle est à l'avant-garde.
Ce développement n'est pas seulement économique. C'est un pari sur la dignité, l'intégration territoriale et la justice historique. Comme l'a enseigné Confucius : « Gouverner, c'est rectifier ». Le Maroc a rectifié avec sagesse une séparation imposée, rendant son unité à son territoire et à sa géographie.
Le Pérou et le Maroc : une alliance à construire
Le Pérou doit observer attentivement cette transformation. Le Maroc offre une technologie dans le domaine des énergies renouvelables, une expérience en matière de gestion de l'eau, un leadership en matière de sécurité régionale et une diplomatie qui unit les continents et qui est très influente à l'ONU. Le Pérou, s'il le souhaite, peut être un partenaire stratégique dans cette dynamique.
Soutenir le plan d'autonomie pour le Sahara marocain n'est pas seulement une décision politique : c'est un geste de paix, de respect du droit international et d'engagement en faveur de la stabilité régionale. Le Pérou peut contribuer à débloquer la situation à l'ONU en se joignant au consensus mondial qui s'est déjà formé.
Le Pérou ne peut pas être ingrat envers le Maroc. En période d'urgence agricole, le Royaume a offert un don de 150 000 tonnes d'engrais d'une valeur de plus de 130 millions de dollars. Malheureusement, en raison de décisions politiques erronées, ce geste de solidarité a été rejeté.
On ne peut pas non plus oublier le soutien silencieux mais décisif que le Maroc a apporté au Pérou devant la Cour internationale de justice de La Haye, où les connaisseurs du sujet savent bien le rôle qu'a joué le juge marocain Mohamed Bennouna à des moments clés du litige maritime avec le Chili.
Comme l'a enseigné Henry Kissinger : « En matière internationale, une réputation de fiabilité est un atout plus important que les démonstrations d'intelligence tactique. »
Loin d'être rhétorique, cette phrase recèle une leçon stratégique profonde : en diplomatie, il ne suffit pas d'être habile ou brillant dans des manœuvres ponctuelles. Ce qui construit véritablement des alliances durables, c'est la cohérence entre les paroles et les actes, la loyauté dans les engagements pris et la prévisibilité éthique d'un État. La tactique éblouit, mais la confiance soutient.
Le Pérou doit agir conformément à ses engagements et maintenir une position claire et constante. Il ne s'agit pas seulement de faire preuve d'habileté diplomatique, mais d'être loyal, sérieux et prévisible, en particulier envers ceux qui nous ont tendu la main dans les moments difficiles.
Le Pérou a-t-il fait preuve de cette fiabilité dans ses relations extérieures ? Sommes-nous en train de nous forger une réputation respectable ou de semer le doute ? Telles sont les questions que notre gouvernement et nos responsables politiques doivent se poser de toute urgence et en toute honnêteté.
Dans ce contexte, le Pérou a une occasion historique de construire une alliance portuaire stratégique avec le Maroc, en reliant les ports de Paita, Chancay et Callao à ceux de Tanger Med et du futur Dakhla Atlantique.
Cette synergie logistique permettrait de créer un corridor commercial entre l'Amérique latine, l'Afrique et l'Europe, positionnant le Pérou comme porte de l'Atlantique et le Maroc comme porte de l'Atlantique.
Il ne s'agit pas seulement de commerce : il s'agit d'une vision géopolitique commune, d'une intégration Sud-Sud et d'une diplomatie qui unit les continents.
La fête du Trône n'est pas seulement une célébration institutionnelle. C'est un hymne à la continuité historique, à la réconciliation avec la mémoire et à l'engagement pour un avenir digne. Le Maroc, sous la direction de Mohammed VI, a démontré que la modernisation n'est pas incompatible avec l'identité et que le développement peut avoir un visage humain.
Comme le disait Goethe : « Une grande personne attire les grandes personnes et sait les garder ensemble. » Le Maroc est aujourd'hui cette grande nation qui unit, inspire et avance avec détermination vers la paix et la prospérité partagée.