Attentat manqué contre le général algérien Saïd Chengriha

Le gouvernement algérien a réagi à cet incident en intensifiant la répression, les arrestations et les purges au sein de l'armée et de la société civile
Said Chengriha, jefe del Estado Mayor de Argelia - PHOTO/FILE
Said Chengriha, chef d'état-major général de l'Algérie - PHOTO/FILE

L'attentat manqué contre le général Saïd Chengriha, chef d'état-major de l'armée algérienne, a ébranlé les services de sécurité algériens dans leurs fondements. 

Selon Euromagreb, qui s'appuie sur des sources proches de l'enquête, un engin explosif dissimulé dans un véhicule stationné sur une route a explosé juste après le passage du convoi du général Chengriha. 

Cet incident a provoqué une collision, suivie d'un incendie qui a tué six personnes.

Depuis des années, le régime dirigé par le général Chengriha réprime toute forme d'opposition et de protestation, imposant un état de peur et de silence dans tout le pays. 

Les arrestations arbitraires, la torture et les disparitions forcées sont monnaie courante en Algérie, tandis que les libertés civiles et les droits de l'homme sont violés au nom de la sécurité nationale et de la stabilité du régime.

Cette tentative d'assassinat révèle les profondes divisions au sein de l'armée et de l'appareil de sécurité, des voix s'élevant pour remettre en cause le leadership autoritaire du général Chengriha et son contrôle absolu sur le pays. 

Des officiers et des soldats autrefois fidèles au régime commencent à exprimer leur mécontentement et leur désaccord, alimentant les craintes d'une possible implosion de l'armée.

Le régime algérien a réagi en renforçant la répression et en intensifiant les arrestations et les purges au sein de l'armée et de la société civile.