Se retoma el calendario de conversaciones para resolver el conflicto en Libia

La nouvelle de la reprise des pourparlers du processus de paix libyen apporte un soulagement à la communauté internationale.
Les Nations unies ont annoncé la reprise des pourparlers politiques entre les parties belligérantes du conflit libyen le 26 octobre par vidéoconférence.
Le Forum de dialogue politique libyen (LPDF) se déroulera par le biais d'une série de sessions en ligne qui se poursuivront par des réunions en face à face, en principe en novembre, en fonction de l'évolution de la pandémie, a annoncé ce samedi soir la Mission de soutien des Nations unies en Libye (UNSMIL) dans une déclaration.
"L'objectif global du LPDF sera de construire un consensus sur un cadre de gouvernance unifié et des arrangements conduisant à la tenue d'élections nationales dans les plus brefs délais afin de restaurer la souveraineté de la Libye et la légitimité démocratique des institutions libyennes", a déclaré l'envoyée des Nations unies en Libye, Stephanie Williams, dans la déclaration.
Il convient de rappeler qu'auparavant, des entretiens en face à face auront lieu à Genève entre les délégations d'une commission militaire mixte composée de cinq officiers de chaque côté, à partir du 19 octobre.
Le pays libyen est divisé depuis les émeutes du printemps arabe de 2011. La mort de Mouammar Kadhafi marque neuf années de conflit et de divisions qui ont mis la population libyenne à rude épreuve. Les crises énergétique, économique et sanitaire pèsent sur les citoyens qui manifestent dans les rues contre les deux gouvernements depuis le mois d'août.
La Libye a actuellement deux gouvernements : le GNA, dirigé par le Premier ministre Fayez Sarraj, et le parlement oriental de Tobrouk, créé en 2014 et associé à l'Armée nationale libyenne (LNA) commandée par le maréchal Khalifa Haftar.
Début septembre, les deux parties sont parvenues à un accord sur la nécessité de converger vers des "engagements importants" pour la fin du conflit en Libye, ont-ils annoncé après le premier contact à Bouznika, au Maroc.

Il existe actuellement trois voies de négociation ouvertes dans trois endroits différents : à Genève, où les négociations ont commencé en février pour définir les premières étapes à suivre. Au Maroc, à Bouznika, des pactes de paix politiques et structurels sont en cours de discussion. Et en Égypte, Hurgada, où les étapes à suivre pour un cessez-le-feu et pour convenir d'une restructuration militaire et sécuritaire sont mises en commun.
A Bouznika, il a été salué que les délégations du Haut Conseil d'Etat libyen et du Parlement à Tobrouk soient parvenues à un accord global sur des critères et des mécanismes transparents et objectifs pour l'adoption de positions souveraines. Il s'agit notamment de postes clés tels que ceux de la Banque centrale, du chef de la Commission de lutte contre la corruption, du président de la Haute Commission électorale, du procureur général et du président du Conseil judiciaire.
La mission spéciale des Nations unies en Libye (UNSMIL) a noté que les discussions de Hurgada entre les représentants militaires des deux parties ont abouti à des recommandations importantes sur la libération des détenus, ainsi que sur la réouverture des routes aériennes et terrestres pour la libération des prisonniers. Les dernières rumeurs indiquent qu'il pourrait y avoir une fusion définitive entre les armées adverses pour parvenir à une unité qui donnerait l'exemple aux citoyens libyens.
La guerre civile fait rage dans ce pays d'Afrique du Nord depuis 2014 et est devenue un scénario de guerre internationale impliquant différentes puissances étrangères ayant des intérêts différents sur le terrain. La LNA à Haftar est soutenue par l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l'Égypte, la Russie et la France, tandis que la GNA reçoit un soutien militaire de la Turquie et un soutien financier du Qatar, et est reconnue par les Nations unies (ONU) depuis 2016.