Israël affirme avoir éliminé la moitié des chefs militaires du Hamas

Quelque 14 000 combattants ont été éliminés ou capturés depuis le début de l'opération militaire à Gaza, selon des responsables israéliens 
Esta fotografía difundida por el ejército israelí el 16 de julio de 2024 muestra a soldados israelíes durante operaciones militares en la Franja de Gaza en medio del conflicto en curso entre Israel y Hamás - Foto del ejército israelí / AFP
Esta fotografía difundida por el ejército israelí el 16 de julio de 2024 muestra a soldados israelíes durante operaciones militares en la Franja de Gaza en medio del conflicto en curso entre Israel y Hamás - Foto del ejército israelí / AFP

Plus de neuf mois après le début de la guerre dans la bande de Gaza, Israël affirme avoir éliminé la moitié de l'aile militaire du Hamas. Environ 14 000 combattants du groupe terroriste ont été éliminés ou capturés, selon un communiqué de l'armée israélienne. 

"Les forces de défense israéliennes poursuivent leur mission cruciale qui consiste à traquer les hauts responsables de l'organisation terroriste du Hamas dans le cadre de l'objectif de démantèlement des capacités du groupe", ont déclaré des responsables militaires israéliens.   

Les FDI affirment avoir éliminé des commandants de haut rang - plus de 20 commandants de bataillon et environ 150 commandants de compagnie - et détruit des milliers de cibles militantes

Au total, on estime qu'environ 37 000 cibles ont été détruites depuis les airs, ainsi que plus de 25 000 infrastructures et sites de lancement de missiles. Le centre de contrôle des tirs du Commandement Sud, en coopération avec l'armée de l'air israélienne, est responsable du lancement des frappes aériennes contre les sites de lancement de roquettes en Israël et contre les forces israéliennes à Gaza.  

À cet égard, Israël accuse une fois de plus le Hamas d'utiliser des civils gazaouis comme boucliers humains puisque, selon les FDI, "les terroristes s'incrustent et établissent des bases dans des endroits sensibles de la bande de Gaza, tels que des hôpitaux, des écoles et des abris humanitaires".  

À plusieurs reprises, l'armée israélienne a diffusé des images d'entrées de tunnels ou d'armes dans des lieux tels que des écoles ou même des chambres d'enfants. "Ces zones sont cyniquement exploitées par les terroristes qui tentent de les utiliser comme des cachettes et des bases pour le terrorisme", indique le communiqué militaire, soulignant que "les attaques contre ces infrastructures sont menées conformément au droit international, afin d'empêcher le rétablissement des capacités des organisations terroristes". 

En ce qui concerne les tunnels du Hamas, l'unité d'ingénierie du commandement sud a élaboré un plan d'action contre le système souterrain du Hamas et "continue de le cartographier et de le démanteler en profondeur". "Jusqu'à présent, les FDI ont démantelé des dizaines de centres de production et d'ateliers, ainsi que des itinéraires de tunnels souterrains offensifs et stratégiques", ajoute le communiqué.  

La déclaration souligne également les efforts de renseignement qui soutiennent les forces de combat opérant dans la bande de Gaza. "Ces renseignements permettent l'exécution d'une série d'opérations initiées et de raids ciblés contre l'infrastructure et les agents terroristes, sur la base d'indications précises", conclut le communiqué.  

Les forces terrestres, aériennes et navales de Tsahal opèrent à Gaza depuis plus de 260 jours pour atteindre les objectifs fixés par Jérusalem : détruire complètement l'infrastructure militaire du Hamas et sauver la centaine d'otages israéliens toujours retenus dans l'enclave palestinienne. À cet égard, les troupes israéliennes ont sauvé sept otages vivants et les corps de 19 otages, dont trois tués par erreur par l'armée israélienne, ont également été retrouvés.  

Plus de neuf mois après l'invasion du sud d'Israël par des membres du Hamas, qui ont tué 1 200 personnes et en ont enlevé 250 autres - dont 105 ont été libérées lors d'une trêve en novembre - les familles des otages continuent de réclamer un nouveau cessez-le-feu pour permettre la libération des otages restants. 

La pression sur le gouvernement dirigé par Benjamin Netanyahu s'est intensifiée après la publication de nouvelles photographies des cinq otages enlevés sur la base de Nahal Oz le matin du 7 octobre : Liri Albag, Karina Ariev, Agam Berger, Daniela Gilboa et Naama Levy.  

Les images des cinq jeunes femmes âgées de 18 à 20 ans, qui étaient stationnées à Nahal Oz à des fins de surveillance, ont été prises au cours des premiers jours de leur captivité et feraient partie d'une vidéo, selon les médias israéliens.  

L'une d'entre elles, Naama Levy, apparaît avec un œil droit gravement contusionné. Une autre image montre quatre des filles assises sur un lit dans une pièce vide ; deux d'entre elles, Gilboa et Ariev, ont la tête bandée. Dans la pièce, outre des matelas et des couvertures, il y a également une photo encadrée du chef du Hamas, Ismail Haniyeh.