Trois engins explosifs ont explosé à proximité des troupes des Forces de défense israéliennes dans deux endroits différents du nord de la bande de Gaza

Israël et le Hamas s'affrontent sur des allégations de violation de la trêve après un incident dans le nord de la bande de Gaza

Tropas israelíes toman posiciones en una elevación que domina la carretera de Salaheddine, que une el norte de la Franja de Gaza con el sur, en el distrito de Zeitoun, a las afueras de la ciudad de Gaza, el 28 de noviembre de 2023 - PHOTO/AFP/MAHMUD HAMS
PHOTO/AFP/MAHMUD HAMS - Les troupes israéliennes prennent position sur une élévation surplombant la route de Salaheddine, qui relie le nord de la bande de Gaza au sud, dans le district de Zeitoun, à la périphérie de la ville de Gaza, le 28 novembre 2023

L'armée israélienne et le groupe islamiste Hamas se sont accusés mutuellement de violer la trêve dans la bande de Gaza mardi après un incident dans le nord de l'enclave au cours duquel plusieurs soldats israéliens ont été blessés. 

"Au cours de la dernière heure, trois engins explosifs ont explosé à proximité des troupes de Tsahal dans deux endroits différents du nord de la bande de Gaza, violant ainsi le cadre de la pause opérationnelle. Sur l'un des sites, des terroristes ont également ouvert le feu sur les troupes, qui ont riposté. Plusieurs soldats ont été légèrement blessés lors de ces incidents", a déclaré le porte-parole militaire israélien. 

Les Brigades al-Qasam, branche armée du Hamas, ont dénoncé "une violation claire de la trêve" par Israël lors d'un épisode de "frictions sur le terrain", mais se sont dites "attachées à la trêve tant que l'ennemi reste attaché".

"Nous appelons les médiateurs à faire pression sur l'occupation (Israël) pour qu'elle respecte tous les termes de la trêve, au sol comme dans les airs", a déclaré le porte-parole des Brigades, Abu Obeida, qui a toutefois reconnu que les combattants du groupe "ont réagi aujourd'hui à la violation" de l'accord par les troupes israéliennes. 

Ces épisodes surviennent au cinquième jour d'un cessez-le-feu temporaire entre Israël et le Hamas, après plus d'un mois et demi de combats. 

L'accord, négocié par le Qatar, l'Égypte et les États-Unis et prévoyant un échange d'otages contre des prisonniers et l'acheminement d'une aide humanitaire à Gaza, est entré en vigueur vendredi matin et devait durer quatre jours.

PHOTO/AFP/MAHMUD HAMS - Un soldado israelí toma posiciones dentro de un edificio dañado para vigilar la carretera de Salaheddine, en el distrito de Zeitoun, en la periferia sur de la ciudad de Gaza, utilizada por los palestinos que abandonan la ciudad hacia el sur de la Franja, relativamente más seguro, el 28 de noviembre de 2023
PHOTO/AFP/MAHMUD HAMS - Un soldat israélien prend position à l'intérieur d'un bâtiment endommagé pour garder la route de Salaheddine dans le district de Zeitoun à la périphérie sud de la ville de Gaza, utilisée par les Palestiniens qui quittent la ville pour le sud de la bande de Gaza, relativement plus sûr, le 28 novembre 2023

Hier, peu avant son expiration, le Qatar a annoncé une prolongation de deux jours, pendant laquelle les trois éléments du pacte restent en place. 

La libération des otages retenus à Gaza et des prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes devrait se poursuivre mardi, comme cela a déjà été le cas au cours des quatre derniers jours, avec la libération de 69 otages israéliens et étrangers et de 150 prisonniers palestiniens. 

Israël a déclaré la guerre au Hamas le 7 octobre à la suite d'une attaque du groupe islamiste, qui a donné lieu au lancement de plus de 4 000 roquettes et à l'infiltration de quelque 3 000 miliciens, tuant environ 1 200 personnes et en enlevant plus de 240 dans les communautés israéliennes proches de la bande de Gaza. 

Les forces aériennes, navales et terrestres israéliennes ont depuis riposté dans l'enclave palestinienne, où plus de 15 000 personnes ont été tuées, selon les autorités palestiniennes, la plupart étant des enfants et des femmes, et où l'on estime que plus de 7 000 personnes sont portées disparues sous les décombres, et que plus de 36 000 autres ont été blessées.