Abdelmalek Droukdal est décédé avec plusieurs de ses collaborateurs le mercredi 3 juin dans le nord du Mali

L'armée française abat le chef du Maghreb islamique d'Al-Qaïda au Mali

AFP/ MICHELE CATTANI - Un groupe de soldats de l'armée française patrouille dans la forêt de Tofa Gala lors de l'opération Bourgou IV dans la région du Sahel au nord du Burkina Faso le 9 novembre 2019

Les militaires français, soutenus par leurs partenaires africains, ont tué mercredi dernier dans le nord du Mali le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Abdelmalek Droukdal, et plusieurs de ses collaborateurs, a annoncé vendredi la ministre française de la Défense, Florence Parly.

Sur son compte Twitter, Parly a souligné que Droukdal était membre du comité directeur d'Al-Qaïda et était en charge de toutes les composantes de cette nébuleuse jihadiste en Afrique du Nord et au Sahel.

Il a noté que cela inclut le Groupe de soutien à l'Islam et aux Musulmans (JNIM), l'une des "principales" organisations terroristes dans cette région.

Il a également expliqué que le 19 mai, les troupes françaises avaient capturé Mohamed el Mrabat, un ancien jihadiste et l'un des dirigeants de l'État islamique du Grand Sahara (EIGS), "l'autre grande menace terroriste" dans la région.

El cuartel general del G5 Sahel fue atacado por un terrorista suicida que intentó penetrar en la base el 29 de junio de 2018

M. Parly a salué ces opérations, a remercié tous ceux qui y ont contribué et a déclaré que les forces françaises et leurs partenaires du G5 Sahel continueraient à poursuivre ces groupes "sans relâche".

Il a rappelé que la France et les pays du G5 Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger, Mauritanie et Tchad) avaient réaffirmé, lors de leur sommet du 13 janvier à Pau, leur détermination à lutter contre les groupes terroristes opérant au Sahel.

Selon eux, cette dernière opération contre le chef de l'AQMI est "un grand succès" dans "la lutte essentielle pour la paix et la stabilité dans la région".​​​​​​​