L'armée française abat le chef du Maghreb islamique d'Al-Qaïda au Mali

Les militaires français, soutenus par leurs partenaires africains, ont tué mercredi dernier dans le nord du Mali le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Abdelmalek Droukdal, et plusieurs de ses collaborateurs, a annoncé vendredi la ministre française de la Défense, Florence Parly.
Sur son compte Twitter, Parly a souligné que Droukdal était membre du comité directeur d'Al-Qaïda et était en charge de toutes les composantes de cette nébuleuse jihadiste en Afrique du Nord et au Sahel.
Il a noté que cela inclut le Groupe de soutien à l'Islam et aux Musulmans (JNIM), l'une des "principales" organisations terroristes dans cette région.
Il a également expliqué que le 19 mai, les troupes françaises avaient capturé Mohamed el Mrabat, un ancien jihadiste et l'un des dirigeants de l'État islamique du Grand Sahara (EIGS), "l'autre grande menace terroriste" dans la région.

M. Parly a salué ces opérations, a remercié tous ceux qui y ont contribué et a déclaré que les forces françaises et leurs partenaires du G5 Sahel continueraient à poursuivre ces groupes "sans relâche".
Il a rappelé que la France et les pays du G5 Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger, Mauritanie et Tchad) avaient réaffirmé, lors de leur sommet du 13 janvier à Pau, leur détermination à lutter contre les groupes terroristes opérant au Sahel.
Selon eux, cette dernière opération contre le chef de l'AQMI est "un grand succès" dans "la lutte essentielle pour la paix et la stabilité dans la région".